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Compte rendu partie 13
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Compte rendu partie 13
Un mois s’est écoulé depuis votre enquête sur l’affaire dite des « neuro-mercenaires ». Les médias ont voulu un temps mettre Edward et sa femme en avant, en faire le couple star et glamour du LA by-night, mais ce n’était pas du tout de leur goût (surtout Edward, qui a réussi à obtenir d’Hawkins une enquête à Las Vegas). Le président Ross est intervenu en personne pour que vos heures sup soient payées sur cette affaire, en temps et en heure. Puis la vie a repris son cours : Can, Padre, Arni et Anita Garcia ont démantelé une affaire de trafic d’armes et de déchets nucléaires sur les docks ; la campagne municipale bat son plein et tous les jours vous avez droit à une petite phrase choc style : J’ai pris une ligne de Dee Cee une fois, mais j’ai pas respiré à fond.
Lundi 13 janvier
Vous êtes à six jours des municipales lorsque cette affaire commence. La puissante Fédération de Défense du Naturisme (FDN) organise une grande manifestation nudiste dans les rues de LA, avec 30 mannequins de la prestigieuse agence Kriss, pour obtenir du prochain maire des couloirs naturistes dans la ville. Autant dire qu’il va y avoir de sacrés embouteillages dans la journée.
Au LAPD, Sniper est victime d’un individu qui lui colle des abonnements à des revues dites pour adultes. Et bizarrement, tout le monde reçoit sur son ordi un transfert du reçu de l’abonnement. Il est clair que le surnom de Matou Vicieux, les miaulements des collègues et les sonneries de chat ne plaisent pas du tout – mais pas alors pas du tout – à Sniper.
Au roll call, pas de grosse affaire en vue pour vous - Miaou ! Ca y est, Sniper quitte le briefing furax - juste une gamine chopée pour prostitution illégale à Culver City avec quelques autres (mais aucune trace du mac) qui a souhaité avoir à faire au COPS et cité de tête le numéro de matricule d’Edward. Hawkins veut que vous y alliez voir, et ensuite vous voyez avec le sergent du coin s’il a quelque chose à vous refiler. Au pire vous pouvez vadrouiller en zieutant la diffusion de la manif naturiste.
Culver City, c’est une banlieue résidentielle coincée entre le district de LAX (les avions passent sans cesse au-dessus du quartier) et le ghetto de South Central. Composée d’une population essentiellement blanche, cette banlieue souffre d’un taux de chômage très fort et ne pose assez de problèmes d’insécurité pour que les politiques s’en occupent. Bilan, une population qui en veut aux autres pour leur situation, dans le désordre : les noirs, les latinos, les homos, les politiques, les juifs, la presse,… Bref c’est un coin pauvre, raciste (y a même des gangs néo-nazis) et tout le monde s’en fout.
Le poste du LAPD (même pas un commissariat) est à l’image de la ville : pauvre et sans moyen véritable. Le sergent Maul vous y accueille et vous indique qu’il a mis Emily Sallen dans une des salles d’interrogatoire pour que vous puissiez la voir en privé. Emily Sallen ? Emily Sallen ? Mais oui, c’était y a 7 mois en juillet dernier : le père qui a pris en otage sa famille et explosé sa femme au shotgun juste avant votre arrivée ; pris en flag avec l’arme fumante dans les mains et l’intérieur de sa femme partout sur les murs. Edward commence à discuter avec la petite, méconnaissable, qui raconte sa triste déchéance : son père qui lui manque (il a pris perpétuité), une famille d’accueil débordée par quatre enfants à s’occuper, le choix de rejoindre une groupe de mômes dans la rue, le recrutement forcé par un mac asiatique pour se prostituer, la drogue pour être docile et tout supporter, l’arrivée à Culver City pour essayer d’attirer la population blanche. Une vie brisée en 6 mois, de l’horreur et du remord plein les yeux avec même un soupçon de secret. Sofia décide de lui parler seule à seule et la gamine craque et lâche tout : son père n’a rien fait, c’est elle qui a tiré sur sa mère, une épouvantable tyran. Le père lui a pris l’arme des mains et s’est accusé en pensant que sa fille serait mieux en famille d’accueil que dans un foyer pour jeunes criminels. Vous attendez les services sociaux et veillez à ce qu’elle soit bien désintoxiquée, suivie par un psy et mieux encadrée (Sofia et Lyam se proposent pour une tutelle provisoire).
Ensuite, vous sortez et vous dirigez vers les lieux où le Sergent Maul et son équipe ont trouvé les gamines, histoire de voir si y a moyen de remonter la piste du mac. Vous passez dans les petites rues (heures de pointe + manif nudistes = bouchons monstres sur les grands axes) mais à un carrefour ça bloque car deux bus se sont heurtés. Martin descend voir ce qu’il se passe et il se trouve que ce n’est pas un simple accident de la route : le chauffeur d’un des bus a la gorge qui pisse le sang et un ganger bourré d’explosifs menace de se faire sauter avec tous les passagers si on ne lui amène pas un hélico de la presse. Avec les bouchons, tous les renforts sont coincés, y a que les pompiers qui peuvent vous aider. Vous négociez rapidement la sortie du chauffeur quand un gros paquet de fumigènes est lâché autour du bus : le preneur d’otage hurle de panique, les otages aussi, un grésillement, une odeur de chair brûlée, puis plus rien… Un hélico ambulance arrive suivi d’un hélico de presse, et leurs pâles dégagent la fumée. La journaliste vous demande si vous avez vues les guerrières ? Incrédules, vous montez à bord du bus où le ganger a une lance dans la poitrine, le cou à l’équerre, et une shuriken dans le bras représentant un aigle tenant dans ses serres… une croix gammée.
Retour au LAPD où Hawkins décrypte avec vous la vidéo de presse : on y voit quatre guerrières en tenue de Walkyries, très bien organisées et armées, liquider le preneur d’otage. Bon, des types qui se prennent pour des super héros et se font zigouiller quelques jours plus tard, les flics en ramassent à la pelle. Mais une organisation quasi-militaire et la symbolique nazie, à une semaine des élections, faut se méfier. Donc la consigne est d’enquêter discrètement, surtout que les médias sont pour l’instant focalisés sur les tout-nus. Entre alors Sniper dans le bureau, sans frapper, qui arrache la télécommande des mains d’Hawkins et allume la télé : c’est la panique dans la manifestation naturiste, et parmi les fumigènes on aperçoit les dirigeants du FDN se faire assassiner par les Walkyries ; dans le même temps, un encart diffusé par les médias montrent les dirigeants du FDN avoir des relations sans équivoque avec des enfants, malgré le floutage. C’est raté pour la discrétion conclura Hawkins, avant de répondre au téléphone sur la ligne directe avec la mairie tout en vous faisant signe de dégager de son bureau.
L’enquête va se passer en deux temps : l’après-midi du lundi vous la consacrerez au preneur d’otage. Le lendemain vous enquêterez sur feu les dirigeants du FDN, avec un détective du SCIU (brigade des mineurs) pour éviter de mélanger enquête sur les meurtres des Walkyries et affaire de pédophilie (sinon n’importe quel avocat fera sauter votre enquête). Hawkins va s’arranger pour qu’on communique le plus tardivement possible le nom des enquêteurs et gérer la mise en place de l’enquête avec le SCIU en accord avec leur boss Mark Hammon.
Le preneur d’otage est un latino du nom de Jason Hipe. Il a un casier long comme le bras et vit à Culver City après des débuts à South Central. Le domicile ne donne pas grand-chose : il ne dealait plus dans le coin depuis quelques temps (comme le confirmera son raciste de voisin), néanmoins vous chopez des photos avec des potes à lui que vous arrivez à identifier ainsi qu’un morceau de parchemin brûlé parlant d’une convocation devant un tribunal de Dieu ou de Westphalie ou quelque chose dans le genre (tout n’est pas lisible). A la sortie de l’immeuble, une cinquantaine de gangers de toutes origines vous attendent devant votre voiture : des blacks, des bloods, des crips, des asiatiques,… Ils sont cash : allez vous arrêter les putes nazies ? Oui, c’est pourquoi vous êtes là. Soulagement de leur part (pour vous aussi, c’était la bonne réponse, sinon il aurait sûrement fallu courir très vite) mais ils vous donnent un ultimatum : vous avez 3 jours pour faire votre job à votre façon, ensuite c’est eux qui s’occupent de trouver ces salopes. Euh… ça va encore donner des heures sup tout ça.
Après contact auprès du sergent Maul, il vous indique le bar que fréquentaient Hipe et ses potes (il en avait déjà interpellé quelques uns, mais après signalement auprès du central, on lui a indiqué que Culver City n’était pas prioritaire pour des renforts). Au bar en question, le Millords’s, il y a pas mal de bloods qui attendent. Ils sont tendus mais vous laissent entrer, ce qui doit être chose rare pour les flics du coin. Globalement ça se passe bien, et vous ressortez avec l’information qu’il faut aller chercher du côté du Thor’s Rage pour dégotter des pistes sur les Walkyries. C’est clair, jusqu’à la fin de l’ultimatum les gangs n’entraveront pas votre enquête.
Au Thor’s Rage, un bar dont la déco mixe le folklore viking et la symbolique du IIIème Reich, l’ambiance est tout autre. Déjà Edward et Sofia (latinos d’origine) ne descendent pas du van et tournent dans le quartier. Ensuite, même si Lyam et Martin veulent se la péter, ils ne sont pas si à l’aise que ça (enfin au début…). La commande d’un lait-fraise par Lyam détend un peu l’atmosphère même s’il repartira avec une étiquette de pédé. Vous n’obtenez pas grand-chose si ce n’est qu’ils approuvent l’action des Walkyries, que la police est débordée, et que leur vision de la Californie se résume à un gachis, un paradis qui n’a pas pu être à cause de tous ces négros, latinos, juifs… Un bon coup d’eau de javel dans tout ça, et les honnêtes gens comprendront vite qu’il faudra choisir entre les Walkyries ou la racaille. Le cynisme de Martin ne plaît guère et on vous fait signe de sortir ; quant au Au revoir les filles ! de Lyam il vous donne droit à 30 secondes pour décarrer tandis que crans d’arrêt, battes et poings américains fleurissent. Va pas falloir remettre les pieds dans le bar trop rapidement…
En fin d’après-midi toute l’équipe y va de ses recherches dans les dossiers du LAPD, et aucun d’entre vous ne compte ses heures (comme d’hab’) : sur les gamines abusées, sur les relations de Hipe, sur les violences dans la rue du Thor’s Rage, sur Culver City en général… Mais aussi taper le rapport de la journée et faire le topo avec Hawkins, qui au passage vous apprendra que Laurena Rodriguez de la section C a eu un accident lors d’une poursuite et a la moelle épinière en vrac. Puis, vers 20h chacun repart. Lyam et Sofia vont prendre des nouvelles d’Emily ; Edward relit le discours de sa femme du lendemain pour l’inauguration de la nouvelle aile du musée de l’aviation ; et Martin prend un pot avec Jen, alors qu’une grosse partie des COPS l’ignore voire l’insulte.
Mardi 14 janvier
A 7h00 pétante, pour une fois, vous êtes au LAPD. Omerta et Padre font une quête pour une opération de restructuration nerveuse en faveur de Laurena, et vos dons sont conséquents (au passage, vous apprenez que c’est Omerta qui abonne Sniper à des revues pornos).
Niveau boulot vous allez bosser avec Alice Ribera du SCIU. En gros vous faites votre enquête, mais pour tout ce qui concerne la pédophilie c’est elle qui s’en charge. Elle a déjà eu deux dossiers de soupçon de pédophilie sur les trois dirigeants du FDN, lors de publicité tournée avec des enfants pour la chaîne naturiste. A chaque fois, les avocats ont fait pression sur les familles qui ont retiré leurs plaintes.
La journée commence par la visite des baraques des patrons du FDN. Pourtant situées à Malibu dans un quartier difficile d’accès, il y a quand même des médias à la louche, des manifestants anti-pédophiles à la pelle, et une brouettée de pro-Walkyries (les sondages annoncent 45% d’angelinos en faveur de l’action des Walkyries). Cette visite prend du temps et ne donne rien, en plus les avocats sont sans arrêt à vos basques et vous ne pouvez rien faire.
Vous enchaînez sur les studios de la chaîne naturiste où vous pouvez visionner les castings pour les pubs des deux gamines qui auraient été abusées. Evidemment, rien de compromettant sur les films de casting si ce n’est que voir une fillette de 7 ans à poil se faire encourager à gambader par ses parents et un directeur publicitaire, ça fout franchement mal à l’aise. Beaucoup plus intéressant fera remarquer Edward, la déco : les meubles sont d’un style bourgeois moderne peu courant, semblable à ceux qu’on voit sur les vidéos reçues par les médias où des gamins se font violer. Un coup d’œil à la compta, et effectivement 2 à 3 fois par an les studios ont fait appel à un loueur de meubles de San Diego. Après coup de fil (à un homme paniqué qui a peur qu’on fasse le rapprochement sur les vidéos et qu’on attente à sa vie), il s’avère que les locations au studio étaient nettement plus régulières – 1 à 2 fois par mois - avec paiement en cash pour des livraisons tard et des récupérations très tôt le matin. Et merde, y a sûrement beaucoup plus d’abus sexuels sur mineurs que prévus… Lorsque vous promettez à l’homme d’envoyer une protection dans son usine, il vous indique qu’il a plusieurs fois entendus parler de parties à quatre, mais il ne connaît que deux identités sur les quatre. De votre côté, vous en connaissez donc trois.
Vous partez alors entendre la famille de Sarah Bjorn, une des fillettes abusées, qui habite juste à côté du Thor’s Rage. L’ambiance est houleuse, mais pas de provocs inutiles des deux côtés. La famille, lituanienne, vous reçoit en présence du pasteur Sigmus qui aide moralement la famille et favorisera aussi la discussion en anglais. Le pasteur est douceureux et mielleux, et d’entrée vous ne pouvez pas le piffrer. Pour en revenir à la plainte, la famille l’a retirée lorsque les avocats du FDN ont menacé de faire invalider leur papier de séjour en Californie. Pendant que les gars discutent, Sofia s’approche de la petite qui regarde les infos à la télé. Elle joue avec un collier sous son t-shirt et lorsqu’elle le montre à Sofia, c’est un aigle avec une croix gammée et la petite annonce fièrement que c’est un symbole de la Thulé. Silence gêné de la famille et du pasteur qui préfèrent que vous partiez. Puis la fillette panique et montre, effrayée, un homme à la télé… Mc Conroy ??? Incrédulité et inquiétude de tous. Non, à côté, son directeur de campagne : Leon Warfare. Edward perd alors son calme et se précipite au van, que les autres ont tout juste le temps de prendre, en notant qu’une croix gammée a été taggée dessus avec un Hate latinos.
Warfare semble donc évidemment le quatrième homme. Mais impossible de joindre le musée. Vous foncez, râlez dans les bouchons, et finissez par arrivée au Musée de l’aviation où l’équipe de campagne de Mc Conroy inaugure la nouvelle aile du musée.
Dans le dit musée, bondé, la foule est accaparée par deux personnages : Mac Conroy et Ralph Firmani (le Chief Of Police). Mais pas de Leon Warfare auprès de Mc Conroy, ni trace de la femme d’Edward. Quand Mc Conroy aperçoit Martin en tenue de COPS il hausse le ton : j'ai combattu l'insécurité au quotidien toutes ces dernières années. Le système judiciaire évolue mais pas le système policier qui montre des lacunes patentes. Tout le monde est subjugué mais vous trouvez son discours détestable. Pas seulement parce qu'il vous critique, non, mais c'est physique y a un rejet. Stenford vous avez fait la même impression mais vous aviez mis ça sur ses actions détestables. Les intonations, ses regards, ses gestes, tout est répugnant. Firmani s'approche alors et répond que le tout sécuritaire est loin d'être une réponse suffisante. Et là même chose, alors que tout le monde boit littéralement les paroles du COP, vous avez envie de vomir, y a un rejet viscéral.
La joute se poursuit mais c'est extrêmement dur de la suivre. Mc Conroy insiste sur le fait que quelques actions spectaculaires par des supers agents se cachant derrière des masques et des noms de super héros ne peuvent abuser la population. Pour la présidente mexicaine de sauvée, combien de dizaines de vies perdues dans les quartiers ? Les gens admirent littéralement l'homme. Firmani enchaîne, et tous les regards se tournent vers lui : vous vous cachez derrière de belles images. Vous savez que la police en général manque de moyens, et ces moyens vous n'en aurez pas plus. Et on ne peut pas dire que les COPS prennent tout le budget. C'est faux. C'est une politique globale à repenser : économique, urbaniste, éducative. Beurk, même s'il a raison vous partez à la recherche de Warfare. Ribera, qui est avec vous, ne peut détacher son attention de ce duel oral.
Le reste du musée est plongée dans le noir et dans le silence. Des bruits de coït laissent à penser que vous avez trouvé Eloïse et Warfare mais non, fausse piste, c’est un autre couple qui s’est éclipsé pour s’envoyer en l’air dans un avion de musée qui n’a jamais volé. Soulagement d’Edward, mais la vérité va se révéler bien plus atroce : dans la pièce suivante vous tombez sur deux corps pendus à des câbles, reliés à des poutres et aux pieds par un système de poulie. Ce sont Eloïse et Leon Warfare. Leurs yeux sont en sang, leurs doigts passés autour des câbles mais aussi des phalanges par terre, tranchées par le filin en acier qui ne cesse de se resserrer. Quand Eloïse entend la voix d'Edward elle appelle. Il vous faut grimper sur les poutres pour les soutenir pendant qu’on tranche les câbles. Mais la poutre qui soutient Léon est piégée, et lâche sous le poids de Martin ; le câble se resserre et l’homme meurt décapité.
Vous arrivez à décrocher Eloïse, qui cherche alors Edward de sa main mutilée et de son regard énucléé (comme Warfare) ; elle murmure, la gorge pleine de sang : c'est pas ce que tu crois. Leon voulait qu'on se remette ensemble. On s'est écarté et je lui ai expliqué que je ne le ferai plus, que je t'aime... Je t'aime Edward... Chut, chut, c'est trop tard... Je veux te dire, c'aurait été une fille... Ta fille, j'ai fait le test... Je t'aime, je t'ai toujours aimé, je suis désolée mon amour... Puis elle meurt dans ses bras. Edward est bouleversé, mais entame un massage cardiaque pour essayer de la sauver, et aussi l’enfant (la grossesse en est à 6 mois et demi).
Pendant ce temps une série de cris d’effroi retentit dans l’aile où se trouvent les invités. Le temps de se précipiter et tout le monde est couché par terre à cause d’un gaz soporifique. Un rapide coup d’œil permet de situer Ralph Firmani inerte mais nulle part Mc Conroy. En fait il est sur le balcon, groggi, à ses pieds des photos en train de brûler. Le temps de le rejoindre, d’apercevoir que les photos semblent montrer Leon Warfare violant un enfant, et c’est trop tard ces preuves accablantes ont disparu. Puis Mc Conroy reprend ses esprits et organise les secours. Martin veut l’emmener comme témoin au LAPD, mais dès que Firmani reprend ses esprits il insiste pour s’occuper lui-même de l’ancien procureur.
Dans les poches de Warfare, Benets retrouvera une convocation à son nom par le Tribunal de Westphalie ainsi qu’un mot où est annoté le mot Weweslburg.
Pour Edward, sa fille est vivante et hospitalisée dans le service des grands préma. Les médecins ne veulent pas donner de pronostic vital pour le moment.
A 23h, les médias annoncent un discours de Mc Conroy en direct du GQ des conservateurs :
Mes chers concitoyens,
Ce soir, lors de l'inauguration de la nouvelle aile du musée de l'aviation, un acte de barbarie sans précédent a été commis. Mon conseiller en communication, Leon M Warfare, et ma porte parole, Eloîse Lovelin-Sweetheart, ont été victime d'un acte de barbarie dont le ou les auteurs ne sont toujours pas connus. Cet homme et cette femme de confiance ont été torturés et assassinés ; malgré les efforts de la police, ils n'ont pu être sauvés à temps.
Cependant, vous n'êtes pas sans savoir qu'un second événement a eu lieu dans le musée ce soir. Des gaz soporifiques ont été utilisés dans la salle inaugurale. Cette action n'a blessé personne et n'aura aucune conséquence grave sur la santé des invités. Elle est le fait d'un groupuscule de justiciers connu sous le nom de Walkyries. Le but de leur intervention était de me protéger contre une autre agression. En effet, tout porte à croire que mon conseiller et ma porte parole n'étaient pas les uniques cibles mais que leurs assassins en avaient aussi après moi.
Mes chers concitoyens. Je n'approuve en aucun cas l'action violente de ce groupe. Pas plus que je n'approuve la justice par la rue et les condamnations sans jugement équitable. J'ai été procureur assez longtemps pour que vous le sachiez. Il va sans dire que je n'approuve pas non plus la symbolique nazie de ces jeunes personnes. Tout cela je le condamne.
Pourtant, par leur action, ces citoyennes mettent le doigt sur le problème principal de notre ville : l'insécurité. Comment un homme et une femme si proches du pouvoir peuvent-ils se faire pendre dans un musée bondé ? Pourquoi les Walkyries se sont-elles senties obligées de me protéger ?
La réponse, vous la connaissez mes amis. C'est l'insécurité. Les gangs envahissent nos rues, la drogue coule dans les veines de nos enfants, ces derniers sont les victimes désignées des lacunes de notre système. Et que fait la police ? Son possible. Mais ce n'est pas suffisant. Renforcer ses moyens ? Mais avec quel argent et quels hommes ? Nos héros du LAPD payent , chaque jour que Dieu fait, le prix du sang.
Je n'approuve pas l'action des Walkyries mais je la comprends. J'y vois une tentative folle et désespérée d'intervenir là où il ne semble y avoir plus d'espoir. Je n'approuve pas leur action mais je vous fais la promesse que si Dieu et vos votes le permettent, je vais changer le système en profondeur pour que plus jamais d'honnêtes citoyennes ne se sentent abandonnées et ne soient obligées de prendre les armes.
Je n'approuve pas leur action... mais je les en remercie.
Bonsoir et que Dieu nous protège.
Sitôt le discours terminé, les sondages annoncent que 60% des angelinos approuvent l'action des Walkyries. Vos téléphones sonnent, un message de Skripnick annonce que tous les COPS doivent arrêter leurs investigations sur le champ jusqu'au lendemain matin.
Lundi 13 janvier
Vous êtes à six jours des municipales lorsque cette affaire commence. La puissante Fédération de Défense du Naturisme (FDN) organise une grande manifestation nudiste dans les rues de LA, avec 30 mannequins de la prestigieuse agence Kriss, pour obtenir du prochain maire des couloirs naturistes dans la ville. Autant dire qu’il va y avoir de sacrés embouteillages dans la journée.
Au LAPD, Sniper est victime d’un individu qui lui colle des abonnements à des revues dites pour adultes. Et bizarrement, tout le monde reçoit sur son ordi un transfert du reçu de l’abonnement. Il est clair que le surnom de Matou Vicieux, les miaulements des collègues et les sonneries de chat ne plaisent pas du tout – mais pas alors pas du tout – à Sniper.
Au roll call, pas de grosse affaire en vue pour vous - Miaou ! Ca y est, Sniper quitte le briefing furax - juste une gamine chopée pour prostitution illégale à Culver City avec quelques autres (mais aucune trace du mac) qui a souhaité avoir à faire au COPS et cité de tête le numéro de matricule d’Edward. Hawkins veut que vous y alliez voir, et ensuite vous voyez avec le sergent du coin s’il a quelque chose à vous refiler. Au pire vous pouvez vadrouiller en zieutant la diffusion de la manif naturiste.
Culver City, c’est une banlieue résidentielle coincée entre le district de LAX (les avions passent sans cesse au-dessus du quartier) et le ghetto de South Central. Composée d’une population essentiellement blanche, cette banlieue souffre d’un taux de chômage très fort et ne pose assez de problèmes d’insécurité pour que les politiques s’en occupent. Bilan, une population qui en veut aux autres pour leur situation, dans le désordre : les noirs, les latinos, les homos, les politiques, les juifs, la presse,… Bref c’est un coin pauvre, raciste (y a même des gangs néo-nazis) et tout le monde s’en fout.
Le poste du LAPD (même pas un commissariat) est à l’image de la ville : pauvre et sans moyen véritable. Le sergent Maul vous y accueille et vous indique qu’il a mis Emily Sallen dans une des salles d’interrogatoire pour que vous puissiez la voir en privé. Emily Sallen ? Emily Sallen ? Mais oui, c’était y a 7 mois en juillet dernier : le père qui a pris en otage sa famille et explosé sa femme au shotgun juste avant votre arrivée ; pris en flag avec l’arme fumante dans les mains et l’intérieur de sa femme partout sur les murs. Edward commence à discuter avec la petite, méconnaissable, qui raconte sa triste déchéance : son père qui lui manque (il a pris perpétuité), une famille d’accueil débordée par quatre enfants à s’occuper, le choix de rejoindre une groupe de mômes dans la rue, le recrutement forcé par un mac asiatique pour se prostituer, la drogue pour être docile et tout supporter, l’arrivée à Culver City pour essayer d’attirer la population blanche. Une vie brisée en 6 mois, de l’horreur et du remord plein les yeux avec même un soupçon de secret. Sofia décide de lui parler seule à seule et la gamine craque et lâche tout : son père n’a rien fait, c’est elle qui a tiré sur sa mère, une épouvantable tyran. Le père lui a pris l’arme des mains et s’est accusé en pensant que sa fille serait mieux en famille d’accueil que dans un foyer pour jeunes criminels. Vous attendez les services sociaux et veillez à ce qu’elle soit bien désintoxiquée, suivie par un psy et mieux encadrée (Sofia et Lyam se proposent pour une tutelle provisoire).
Ensuite, vous sortez et vous dirigez vers les lieux où le Sergent Maul et son équipe ont trouvé les gamines, histoire de voir si y a moyen de remonter la piste du mac. Vous passez dans les petites rues (heures de pointe + manif nudistes = bouchons monstres sur les grands axes) mais à un carrefour ça bloque car deux bus se sont heurtés. Martin descend voir ce qu’il se passe et il se trouve que ce n’est pas un simple accident de la route : le chauffeur d’un des bus a la gorge qui pisse le sang et un ganger bourré d’explosifs menace de se faire sauter avec tous les passagers si on ne lui amène pas un hélico de la presse. Avec les bouchons, tous les renforts sont coincés, y a que les pompiers qui peuvent vous aider. Vous négociez rapidement la sortie du chauffeur quand un gros paquet de fumigènes est lâché autour du bus : le preneur d’otage hurle de panique, les otages aussi, un grésillement, une odeur de chair brûlée, puis plus rien… Un hélico ambulance arrive suivi d’un hélico de presse, et leurs pâles dégagent la fumée. La journaliste vous demande si vous avez vues les guerrières ? Incrédules, vous montez à bord du bus où le ganger a une lance dans la poitrine, le cou à l’équerre, et une shuriken dans le bras représentant un aigle tenant dans ses serres… une croix gammée.
Retour au LAPD où Hawkins décrypte avec vous la vidéo de presse : on y voit quatre guerrières en tenue de Walkyries, très bien organisées et armées, liquider le preneur d’otage. Bon, des types qui se prennent pour des super héros et se font zigouiller quelques jours plus tard, les flics en ramassent à la pelle. Mais une organisation quasi-militaire et la symbolique nazie, à une semaine des élections, faut se méfier. Donc la consigne est d’enquêter discrètement, surtout que les médias sont pour l’instant focalisés sur les tout-nus. Entre alors Sniper dans le bureau, sans frapper, qui arrache la télécommande des mains d’Hawkins et allume la télé : c’est la panique dans la manifestation naturiste, et parmi les fumigènes on aperçoit les dirigeants du FDN se faire assassiner par les Walkyries ; dans le même temps, un encart diffusé par les médias montrent les dirigeants du FDN avoir des relations sans équivoque avec des enfants, malgré le floutage. C’est raté pour la discrétion conclura Hawkins, avant de répondre au téléphone sur la ligne directe avec la mairie tout en vous faisant signe de dégager de son bureau.
L’enquête va se passer en deux temps : l’après-midi du lundi vous la consacrerez au preneur d’otage. Le lendemain vous enquêterez sur feu les dirigeants du FDN, avec un détective du SCIU (brigade des mineurs) pour éviter de mélanger enquête sur les meurtres des Walkyries et affaire de pédophilie (sinon n’importe quel avocat fera sauter votre enquête). Hawkins va s’arranger pour qu’on communique le plus tardivement possible le nom des enquêteurs et gérer la mise en place de l’enquête avec le SCIU en accord avec leur boss Mark Hammon.
Le preneur d’otage est un latino du nom de Jason Hipe. Il a un casier long comme le bras et vit à Culver City après des débuts à South Central. Le domicile ne donne pas grand-chose : il ne dealait plus dans le coin depuis quelques temps (comme le confirmera son raciste de voisin), néanmoins vous chopez des photos avec des potes à lui que vous arrivez à identifier ainsi qu’un morceau de parchemin brûlé parlant d’une convocation devant un tribunal de Dieu ou de Westphalie ou quelque chose dans le genre (tout n’est pas lisible). A la sortie de l’immeuble, une cinquantaine de gangers de toutes origines vous attendent devant votre voiture : des blacks, des bloods, des crips, des asiatiques,… Ils sont cash : allez vous arrêter les putes nazies ? Oui, c’est pourquoi vous êtes là. Soulagement de leur part (pour vous aussi, c’était la bonne réponse, sinon il aurait sûrement fallu courir très vite) mais ils vous donnent un ultimatum : vous avez 3 jours pour faire votre job à votre façon, ensuite c’est eux qui s’occupent de trouver ces salopes. Euh… ça va encore donner des heures sup tout ça.
Après contact auprès du sergent Maul, il vous indique le bar que fréquentaient Hipe et ses potes (il en avait déjà interpellé quelques uns, mais après signalement auprès du central, on lui a indiqué que Culver City n’était pas prioritaire pour des renforts). Au bar en question, le Millords’s, il y a pas mal de bloods qui attendent. Ils sont tendus mais vous laissent entrer, ce qui doit être chose rare pour les flics du coin. Globalement ça se passe bien, et vous ressortez avec l’information qu’il faut aller chercher du côté du Thor’s Rage pour dégotter des pistes sur les Walkyries. C’est clair, jusqu’à la fin de l’ultimatum les gangs n’entraveront pas votre enquête.
Au Thor’s Rage, un bar dont la déco mixe le folklore viking et la symbolique du IIIème Reich, l’ambiance est tout autre. Déjà Edward et Sofia (latinos d’origine) ne descendent pas du van et tournent dans le quartier. Ensuite, même si Lyam et Martin veulent se la péter, ils ne sont pas si à l’aise que ça (enfin au début…). La commande d’un lait-fraise par Lyam détend un peu l’atmosphère même s’il repartira avec une étiquette de pédé. Vous n’obtenez pas grand-chose si ce n’est qu’ils approuvent l’action des Walkyries, que la police est débordée, et que leur vision de la Californie se résume à un gachis, un paradis qui n’a pas pu être à cause de tous ces négros, latinos, juifs… Un bon coup d’eau de javel dans tout ça, et les honnêtes gens comprendront vite qu’il faudra choisir entre les Walkyries ou la racaille. Le cynisme de Martin ne plaît guère et on vous fait signe de sortir ; quant au Au revoir les filles ! de Lyam il vous donne droit à 30 secondes pour décarrer tandis que crans d’arrêt, battes et poings américains fleurissent. Va pas falloir remettre les pieds dans le bar trop rapidement…
En fin d’après-midi toute l’équipe y va de ses recherches dans les dossiers du LAPD, et aucun d’entre vous ne compte ses heures (comme d’hab’) : sur les gamines abusées, sur les relations de Hipe, sur les violences dans la rue du Thor’s Rage, sur Culver City en général… Mais aussi taper le rapport de la journée et faire le topo avec Hawkins, qui au passage vous apprendra que Laurena Rodriguez de la section C a eu un accident lors d’une poursuite et a la moelle épinière en vrac. Puis, vers 20h chacun repart. Lyam et Sofia vont prendre des nouvelles d’Emily ; Edward relit le discours de sa femme du lendemain pour l’inauguration de la nouvelle aile du musée de l’aviation ; et Martin prend un pot avec Jen, alors qu’une grosse partie des COPS l’ignore voire l’insulte.
Mardi 14 janvier
A 7h00 pétante, pour une fois, vous êtes au LAPD. Omerta et Padre font une quête pour une opération de restructuration nerveuse en faveur de Laurena, et vos dons sont conséquents (au passage, vous apprenez que c’est Omerta qui abonne Sniper à des revues pornos).
Niveau boulot vous allez bosser avec Alice Ribera du SCIU. En gros vous faites votre enquête, mais pour tout ce qui concerne la pédophilie c’est elle qui s’en charge. Elle a déjà eu deux dossiers de soupçon de pédophilie sur les trois dirigeants du FDN, lors de publicité tournée avec des enfants pour la chaîne naturiste. A chaque fois, les avocats ont fait pression sur les familles qui ont retiré leurs plaintes.
La journée commence par la visite des baraques des patrons du FDN. Pourtant situées à Malibu dans un quartier difficile d’accès, il y a quand même des médias à la louche, des manifestants anti-pédophiles à la pelle, et une brouettée de pro-Walkyries (les sondages annoncent 45% d’angelinos en faveur de l’action des Walkyries). Cette visite prend du temps et ne donne rien, en plus les avocats sont sans arrêt à vos basques et vous ne pouvez rien faire.
Vous enchaînez sur les studios de la chaîne naturiste où vous pouvez visionner les castings pour les pubs des deux gamines qui auraient été abusées. Evidemment, rien de compromettant sur les films de casting si ce n’est que voir une fillette de 7 ans à poil se faire encourager à gambader par ses parents et un directeur publicitaire, ça fout franchement mal à l’aise. Beaucoup plus intéressant fera remarquer Edward, la déco : les meubles sont d’un style bourgeois moderne peu courant, semblable à ceux qu’on voit sur les vidéos reçues par les médias où des gamins se font violer. Un coup d’œil à la compta, et effectivement 2 à 3 fois par an les studios ont fait appel à un loueur de meubles de San Diego. Après coup de fil (à un homme paniqué qui a peur qu’on fasse le rapprochement sur les vidéos et qu’on attente à sa vie), il s’avère que les locations au studio étaient nettement plus régulières – 1 à 2 fois par mois - avec paiement en cash pour des livraisons tard et des récupérations très tôt le matin. Et merde, y a sûrement beaucoup plus d’abus sexuels sur mineurs que prévus… Lorsque vous promettez à l’homme d’envoyer une protection dans son usine, il vous indique qu’il a plusieurs fois entendus parler de parties à quatre, mais il ne connaît que deux identités sur les quatre. De votre côté, vous en connaissez donc trois.
Vous partez alors entendre la famille de Sarah Bjorn, une des fillettes abusées, qui habite juste à côté du Thor’s Rage. L’ambiance est houleuse, mais pas de provocs inutiles des deux côtés. La famille, lituanienne, vous reçoit en présence du pasteur Sigmus qui aide moralement la famille et favorisera aussi la discussion en anglais. Le pasteur est douceureux et mielleux, et d’entrée vous ne pouvez pas le piffrer. Pour en revenir à la plainte, la famille l’a retirée lorsque les avocats du FDN ont menacé de faire invalider leur papier de séjour en Californie. Pendant que les gars discutent, Sofia s’approche de la petite qui regarde les infos à la télé. Elle joue avec un collier sous son t-shirt et lorsqu’elle le montre à Sofia, c’est un aigle avec une croix gammée et la petite annonce fièrement que c’est un symbole de la Thulé. Silence gêné de la famille et du pasteur qui préfèrent que vous partiez. Puis la fillette panique et montre, effrayée, un homme à la télé… Mc Conroy ??? Incrédulité et inquiétude de tous. Non, à côté, son directeur de campagne : Leon Warfare. Edward perd alors son calme et se précipite au van, que les autres ont tout juste le temps de prendre, en notant qu’une croix gammée a été taggée dessus avec un Hate latinos.
Warfare semble donc évidemment le quatrième homme. Mais impossible de joindre le musée. Vous foncez, râlez dans les bouchons, et finissez par arrivée au Musée de l’aviation où l’équipe de campagne de Mc Conroy inaugure la nouvelle aile du musée.
Dans le dit musée, bondé, la foule est accaparée par deux personnages : Mac Conroy et Ralph Firmani (le Chief Of Police). Mais pas de Leon Warfare auprès de Mc Conroy, ni trace de la femme d’Edward. Quand Mc Conroy aperçoit Martin en tenue de COPS il hausse le ton : j'ai combattu l'insécurité au quotidien toutes ces dernières années. Le système judiciaire évolue mais pas le système policier qui montre des lacunes patentes. Tout le monde est subjugué mais vous trouvez son discours détestable. Pas seulement parce qu'il vous critique, non, mais c'est physique y a un rejet. Stenford vous avez fait la même impression mais vous aviez mis ça sur ses actions détestables. Les intonations, ses regards, ses gestes, tout est répugnant. Firmani s'approche alors et répond que le tout sécuritaire est loin d'être une réponse suffisante. Et là même chose, alors que tout le monde boit littéralement les paroles du COP, vous avez envie de vomir, y a un rejet viscéral.
La joute se poursuit mais c'est extrêmement dur de la suivre. Mc Conroy insiste sur le fait que quelques actions spectaculaires par des supers agents se cachant derrière des masques et des noms de super héros ne peuvent abuser la population. Pour la présidente mexicaine de sauvée, combien de dizaines de vies perdues dans les quartiers ? Les gens admirent littéralement l'homme. Firmani enchaîne, et tous les regards se tournent vers lui : vous vous cachez derrière de belles images. Vous savez que la police en général manque de moyens, et ces moyens vous n'en aurez pas plus. Et on ne peut pas dire que les COPS prennent tout le budget. C'est faux. C'est une politique globale à repenser : économique, urbaniste, éducative. Beurk, même s'il a raison vous partez à la recherche de Warfare. Ribera, qui est avec vous, ne peut détacher son attention de ce duel oral.
Le reste du musée est plongée dans le noir et dans le silence. Des bruits de coït laissent à penser que vous avez trouvé Eloïse et Warfare mais non, fausse piste, c’est un autre couple qui s’est éclipsé pour s’envoyer en l’air dans un avion de musée qui n’a jamais volé. Soulagement d’Edward, mais la vérité va se révéler bien plus atroce : dans la pièce suivante vous tombez sur deux corps pendus à des câbles, reliés à des poutres et aux pieds par un système de poulie. Ce sont Eloïse et Leon Warfare. Leurs yeux sont en sang, leurs doigts passés autour des câbles mais aussi des phalanges par terre, tranchées par le filin en acier qui ne cesse de se resserrer. Quand Eloïse entend la voix d'Edward elle appelle. Il vous faut grimper sur les poutres pour les soutenir pendant qu’on tranche les câbles. Mais la poutre qui soutient Léon est piégée, et lâche sous le poids de Martin ; le câble se resserre et l’homme meurt décapité.
Vous arrivez à décrocher Eloïse, qui cherche alors Edward de sa main mutilée et de son regard énucléé (comme Warfare) ; elle murmure, la gorge pleine de sang : c'est pas ce que tu crois. Leon voulait qu'on se remette ensemble. On s'est écarté et je lui ai expliqué que je ne le ferai plus, que je t'aime... Je t'aime Edward... Chut, chut, c'est trop tard... Je veux te dire, c'aurait été une fille... Ta fille, j'ai fait le test... Je t'aime, je t'ai toujours aimé, je suis désolée mon amour... Puis elle meurt dans ses bras. Edward est bouleversé, mais entame un massage cardiaque pour essayer de la sauver, et aussi l’enfant (la grossesse en est à 6 mois et demi).
Pendant ce temps une série de cris d’effroi retentit dans l’aile où se trouvent les invités. Le temps de se précipiter et tout le monde est couché par terre à cause d’un gaz soporifique. Un rapide coup d’œil permet de situer Ralph Firmani inerte mais nulle part Mc Conroy. En fait il est sur le balcon, groggi, à ses pieds des photos en train de brûler. Le temps de le rejoindre, d’apercevoir que les photos semblent montrer Leon Warfare violant un enfant, et c’est trop tard ces preuves accablantes ont disparu. Puis Mc Conroy reprend ses esprits et organise les secours. Martin veut l’emmener comme témoin au LAPD, mais dès que Firmani reprend ses esprits il insiste pour s’occuper lui-même de l’ancien procureur.
Dans les poches de Warfare, Benets retrouvera une convocation à son nom par le Tribunal de Westphalie ainsi qu’un mot où est annoté le mot Weweslburg.
Pour Edward, sa fille est vivante et hospitalisée dans le service des grands préma. Les médecins ne veulent pas donner de pronostic vital pour le moment.
A 23h, les médias annoncent un discours de Mc Conroy en direct du GQ des conservateurs :
Mes chers concitoyens,
Ce soir, lors de l'inauguration de la nouvelle aile du musée de l'aviation, un acte de barbarie sans précédent a été commis. Mon conseiller en communication, Leon M Warfare, et ma porte parole, Eloîse Lovelin-Sweetheart, ont été victime d'un acte de barbarie dont le ou les auteurs ne sont toujours pas connus. Cet homme et cette femme de confiance ont été torturés et assassinés ; malgré les efforts de la police, ils n'ont pu être sauvés à temps.
Cependant, vous n'êtes pas sans savoir qu'un second événement a eu lieu dans le musée ce soir. Des gaz soporifiques ont été utilisés dans la salle inaugurale. Cette action n'a blessé personne et n'aura aucune conséquence grave sur la santé des invités. Elle est le fait d'un groupuscule de justiciers connu sous le nom de Walkyries. Le but de leur intervention était de me protéger contre une autre agression. En effet, tout porte à croire que mon conseiller et ma porte parole n'étaient pas les uniques cibles mais que leurs assassins en avaient aussi après moi.
Mes chers concitoyens. Je n'approuve en aucun cas l'action violente de ce groupe. Pas plus que je n'approuve la justice par la rue et les condamnations sans jugement équitable. J'ai été procureur assez longtemps pour que vous le sachiez. Il va sans dire que je n'approuve pas non plus la symbolique nazie de ces jeunes personnes. Tout cela je le condamne.
Pourtant, par leur action, ces citoyennes mettent le doigt sur le problème principal de notre ville : l'insécurité. Comment un homme et une femme si proches du pouvoir peuvent-ils se faire pendre dans un musée bondé ? Pourquoi les Walkyries se sont-elles senties obligées de me protéger ?
La réponse, vous la connaissez mes amis. C'est l'insécurité. Les gangs envahissent nos rues, la drogue coule dans les veines de nos enfants, ces derniers sont les victimes désignées des lacunes de notre système. Et que fait la police ? Son possible. Mais ce n'est pas suffisant. Renforcer ses moyens ? Mais avec quel argent et quels hommes ? Nos héros du LAPD payent , chaque jour que Dieu fait, le prix du sang.
Je n'approuve pas l'action des Walkyries mais je la comprends. J'y vois une tentative folle et désespérée d'intervenir là où il ne semble y avoir plus d'espoir. Je n'approuve pas leur action mais je vous fais la promesse que si Dieu et vos votes le permettent, je vais changer le système en profondeur pour que plus jamais d'honnêtes citoyennes ne se sentent abandonnées et ne soient obligées de prendre les armes.
Je n'approuve pas leur action... mais je les en remercie.
Bonsoir et que Dieu nous protège.
Sitôt le discours terminé, les sondages annoncent que 60% des angelinos approuvent l'action des Walkyries. Vos téléphones sonnent, un message de Skripnick annonce que tous les COPS doivent arrêter leurs investigations sur le champ jusqu'au lendemain matin.
Eric- Niveau 7
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Re: Compte rendu partie 13
La partie 14, suite et fin de la partie 13 jouée la semaine passée :
Mercredi 15 janvier
Ambiance morose au 35ème étage du LAPD, section A de la division COPS. Skripnick et Hammon du SCIU ont eu le gratin de la mairie, mais aussi des parties conservateurs (Mc Conroy) et Compagnons (Lane), au téléphone une bonne partie de la nuit. Il faut arrêter ou discréditer les Walkyries, mais personne n'est au courant de la tendance pédophile de Warfare. Donc c'est un élément à garder et à ne pas divulguer, car s'il y a d'autres personnes impliquées et qu'on le révèle la presse va avertir d’éventuels complices. A tout ça il faut ajouter que les juges, qui connaissent bien Mc Conroy, vont freiner les mandats en rapport avec votre enquête ; enfin il y a l'ultimatum des gangs qui expire demain midi. Ah oui, et les noms des enquêteurs seront divulgués cette après-midi, donc conférence de presse pour le premier enquêteur à 17h c'est à dire Lyam.
La journée se répartit ainsi :
*Martin et Edward planquent sur l'immeuble en face du Thor's Rage toute la journée. La matinée est peu mouvementée, le bar ferme et sa faune va à la manif soutenant les Walkyries. En début d'après-midi, il y a pas mal d'enfants qui viennent au bar, puis quand ils repartent la population habituelle revient c'est à dire les néo-nazis mais aussi les hommes déprimés des environs. Que retenir de la journée ? Votre entrée dans le Thor's quand il n'y a personne (illégale, faut-il le dire, mais le bar n'était pas fermé à clé) ne révèle aucun document compromettant sur le plan des Walkyries. La tentative de sympathie de Martin avec Sven, le patron, ne donne pas grand chose si ce n'est comprendre la misère qui plane sur Culver City. Le mandat sur l'appartement de la serveuse du Thor's Rage ne vient pas, au grand damne d'Edward. Enfin, le pasteur Sigmus passe plusieurs fois et il y a une dame âgée qui se fait accompagner par un gros bras dans ses déplacements.
*Lyam, aidé d'Alice Ribera, va au QG des conservateurs. Sans mandat impossible de fouiller, mais la secrétaire (bouleversée par les deux morts d'hier) laisse entendre que Warfare avait reçu un colis en provenance de Culver City. Cobson, le premier adjoint de Mc Conroy qui partageait son bureau avec Warfare répond évasivement à vos questions. C'est la vidéo extérieure (visionnée sur l'insistance de Ribera) du magasin d'en face qui permettra de voir que Cobson a jeté la veille un paquet dans la benne à ordures de son QG, mais manque de bol les éboueurs sont de nouveau en grève. Sur la vidéo le tribunal de Westphalie, composé d'un homme encapuchonné et des quatre Walkyries, condamne Warfare. La voix de l'homme vous est connue, c'est celle du Pasteur Sigmus. Néanmoins, rien dans la base de données hormis une interpellation pour insulte à la haine raciale. Avant il était dans l'Union, Lyam essaye de faire jouer un contact.
*Rodolphe et Sofia passent la journée sur des pistes diverses : liste des femmes accusées de violence sur Culver City ; liste des activités de combats pour des filles à Culver City ; groupes néo-nazis sur le campus de Bel Air (le plus proche) ; liste des bâtiments en triangle dans la ville (le mot Weweslburg dans la poche de Warfare fait référence à un château triangulaire occupé par Himmler). Journée frustrante, où ne ressort que le nom de Saelig Quinn la serveuse du Thor's Rage, que vous soupçonniez déjà. Et le mandat ne tombe toujours pas. Vous récupérez bien une photo à l'ancien club de formation au Close combat, mais il va falloir que Benets et son équipe fassent jouer le logiciel de vieillissement.
Durant la journée, vous apprenez que la manifestation qui regroupe 20000 membres du KKK, des fils de Sam, des Hammerskins,... bref tout ce que le LA compte de ligues aryennes, se passe bien devant les caméras. Par contre dans les ruelles adjacentes il y a quelques descentes sur toutes les personnes un peu bronzées qui feront 11 morts. Le RISQ dispersera tout le monde.
Et puis, à partir de 16h, vos visages apparaissent sur les chaînes télé et vos noms à la radio. Des analyses politiques et psychologiques ultra-fines de vos personnalitées sont tentées par des journalistes du genre Martin Gibbs, tatouage des forces spéciales, ancien des guerres d'Amérique du Sud, femme décédée violemment, tout le profil de quelqu'un qui va adhérer aux Walkyries. Que fait-il sur cette enquête ? Thomas Song, du NOM, dit que Mc Conroy a des hommes à sa solde dans les COPS et menace de porter plainte contre le LAPD ou Toujours plus loin dans le sordide : Sofia Phoenix n'est autre que la soeur de Marcus Phoenix, décédé il y a 6 mois en service pour les COPS. Obligé de recruter dans la famille, le système des COPS deviendrait-il héréditaire ? D'ici 15 ans, ce seront les fils de COPS qui seront COPS. Où va-t-on ?
Et à 17h, le van filmé par au moins 3 hélicoptères de presse, Lyam arrive au LAPD pour la conférence de presse. Il se sort plutôt pas mal d'un exercice difficile, où les questions sérieuses Avez-vous des suspects pour les Walkyries ? et les plus pernicieuses 60% des angelinos sont en faveur des Walkyries ça veut donc dire que parmi votre unité il y a 3 COPS sur 5 qui approuvent aussi, pouvez-vous nous citer les noms ? côtoient les plus débiles comme Est-il vrai que l'étage du COPS est autorisé aux naturistes ?
Le soir, impossible de rentrer chez soi ou de sortir sans tomber sur un journaliste qui veut vous interviewer. Edward se retrouvant avec un gamin de 8 ans voulant un autographe, par exemple, ou encore Martin avec un type lui expliquant qu'il a parié sur lui sur la LTL où l'affaire est suivie heure par heure.
JEUDI 16 JANVIER
Grosse manifestation prévue sur Hollywood avec les ligues aryennes de la veille mais aussi tous les angelinos sympathisants des Walkyries, on attend 100000 personnes. Le RISQ et le SWAT sont en alerte.
Jusqu'à 15h, de nouvelles informations s’ajoutent à votre enquête:
*le mandat de perquisition sur l'appartement de Saelig Quinn tombe enfin, mais rien à trouver dedans.
*sur le colis de Warfare, en dehors des empreintes de Warfare, Cobson et Lyam (qui n'avait pas ses gants !) on trouve celles de Saelig Quinn. Il y a aussi du sable mais ça prend du temps à analyser.
*le contact de Lyam lui annonce que le pasteur Sigmus était connu sous le nom de Docteur Monreau dans l'Union et avait participé à deux attentats terroristes à caractère raciste. Il y a un mandat d'arrêt international sur lui, mais Monreau a fui l'Union après des opérations de reconstruction du visage.
*Martin veut se renseigner sur la vieille dame, qu'il croise de nouveau près du Thor's Rage avec un néo-nazi baraqué à tête de bite portant ses sacs de course. Bizarrement, Sven prend très mal cette curiosité et demande à tête de bite de suivre Martin. La vieille dame est gentille, n'a pas le sens de l'argent, est la gouvernante du pasteur Sigmus, mais sans mandat de perquisition sur la maison (le mandat ne tombe toujours pas) rien à faire. Mais il y a quelque chose, et Sven et Martin en viendront presque aux mains (et tête de bite y gagnera une luxure au bras).
*Alice Ribera ne donne plus de nouvelles.
*une fausse prise d'otage en lien avec les Walkyries, à l'université de Bel Air, occupera Sofia, Rodolphe et Lyam toute la matinée. Ils devront y gérer la foule estudiantine, la presse et les SWAT qui veulent passer en mode bourrin (mais ça permettra aussi que Martin et Edward enquêtent tranquillement à Culver City sans la presse sur le dos, ce qui est bien joué).
*les recherches de Sofia donnent enfin quelque chose sur le nom de Wewelsburg : dans un vieux guide touristique des années 90, il y a un type qui a recréé le Wewelsburg à Palos Verdes, ancien lieu de la jet set depuis retourné à la jungle au Sud de LA. Plus personne n'y va, sauf des barges agressifs et la clique de Derek Manson : serial killer qui se fait révérer par des types fous et ne mangeant que de la chair humaine.
*les gangs n'interviennent pas encore, mais les contacts de Rodolphe à South Central disent que les chefs des gangs sont en pleine réunion depuis midi.
*Benets annonce que le sable retrouvé vient de Palos Verdes. Cette fois c'est sûr, c'est là que tout se joue.
Palos Verdes sera une grosse frayeur pour tous. Les lieux sont silencieux, on n'entend plus la ville, et aucune communication ne passe. Au Wewelsburg - où vous entrerez par effraction (grimper un mur de 3 mètres bordé par une jungle c'est facile) car évidemment sans mandat de perquisition vous ne pouvez rien - vous tombez, après avoir éliminé une patrouille, sur le pasteur Sigmus haranguant une foule de 200 néo-nazis aux crânes luisants et armés jusqu'aux dents. Sur scène, le pasteur commente en terme racistes la descente des gangs sur Culver City en feu. A ses côtés, les quatre Walkyries et une vierge de fer d'où s'écoule abondamment du sang ; vous reconnaîtrez, avec vos jumelles, le regard mourant d'Alice Ribera… Trop tard.
En voulant faire demi-tour, vous êtes chopés par une autre patrouille et un échange de coups de feu s'ensuit. Vous êtes alors rattrapés par d'autres hommes et obligés de vous rendre. Après avoir été bien tabassés à coup de crosses, vous êtes emmenés dans les geôles du château par les hommes du Thor's Rage menés par Sven. Tête de bite est présent et doit subir les vannes lourdingues de Martin qui ne perd pas son sang-froid. Il aura cependant droit à une vieille torture médiévale contre les homos : la poire (instrument à insérer dans l'anus puis qui s'écarte). Tête de bite prend un malin plaisir à l'utiliser, mais n'aura pas la joie de voir Martin arrêter ses vannes malgré la douleur. Il ne pourra pas non plus le tuer puisque Sigmus les veut vivants. Quant à Sven, il taggera vos masques de COPS d'une croix gammée.
Votre salut inattendu vient de Saelig. Elle vous délivre en expliquant qu'elle croit en la cause du pasteur mais se montre contre le fait de sacrifier des gens innocents : la femme d'Edward ou Alice Ribera. Saelig ne veut pas témoigner contre le pasteur, mais accepte de vous amener à son bureau où vous récupérer un ordinateur rempli de précieuses informations (les plans de son action, les généreux donateurs,... d'ailleurs, tout est au nom de sa bonne, Olga Shelvan donc évidemment les comptes de Sigmus étaient clean).
Ensuite, s'engage une course poursuite : d'abord dans les caves du château lorsqu'on s'aperçoit de votre évasion. Tête de bite se fera descendre par Edward, au grand damne de Martin qui avait prévu un paquet de choses à faire avec son tonfa. Puis l'évasion continuera en voiture dans la jungle de Palos Verdes, au milieu des singes agressifs, des trous, des flaques de boue, etc. Sven finira dans un des pièges de Derek Manson, où plutôt Martin l'aidera à finir dedans. Votre plus grand dilemme, une fois les poursuivants largués, sera la découverte d'un des « garde-mangers » de Manson où se trouve une dizaine de touristes espagnols affamés. Vous les délivrez mais ne pouvez les emporter, et êtes même obligés de les frapper pour qu'ils lâchent le véhicule. Sofia est horrifiée de ce choix.
Finalement, en atteignant la mer, les communications fonctionnent à nouveau et vous pouvez joindre l'Hydra (la police des frontières) qui viendra vous récupérer.
A cause des documents sur l’ordinateur, Sigmus est contraint à la fuite et les généreux donateurs lâchent tout dès qu’ils se sentent menacés (et une horde d’avocats est prête à les défendre).
La grande manifestation prévue à Compton le vendredi par Sigmus, avec ses 200 hommes en tenue de SS, est compromise d’autant que le RISQ et le SWAT les attendent de pieds fermes (elle aura lieu, mais ce sera loin d’être le chaos voulu par le pasteur). Les gangs se montrent alors moins virulents, et dans la journée du samedi c’est surtout le maire Nowemba qui doit faire face à une foule de citoyens en colère, écœurés par les violences, voulant la tête de Ralph Firmani ; sa sortie manque de tourner au lynchage. Le dimanche c’est jour d’élection, la tension est très forte dans les quartiers à risque mais aucun drame ne se produit. Le nouveau maire hérite donc d’un cadeau empoisonné. D’ailleurs, le nouveau maire est – roulements de tambours – Kristin Lane, la candidate des Compagnons. Mc Conroy subit un dur revers, et son ralliement aux Walkyries ne paie pas, le thème nazi ayant été plus fortement ressenti les jeudi et vendredi que l’aspect citoyennes héroïques. Nowemba, quant à lui, est accusé d’avoir mal géré la situation. Bilan : c’est le troisième candidat, Lane, qui grignote les voix et finit juste devant Mc Conroy et Nowemba.
Mercredi 15 janvier
Ambiance morose au 35ème étage du LAPD, section A de la division COPS. Skripnick et Hammon du SCIU ont eu le gratin de la mairie, mais aussi des parties conservateurs (Mc Conroy) et Compagnons (Lane), au téléphone une bonne partie de la nuit. Il faut arrêter ou discréditer les Walkyries, mais personne n'est au courant de la tendance pédophile de Warfare. Donc c'est un élément à garder et à ne pas divulguer, car s'il y a d'autres personnes impliquées et qu'on le révèle la presse va avertir d’éventuels complices. A tout ça il faut ajouter que les juges, qui connaissent bien Mc Conroy, vont freiner les mandats en rapport avec votre enquête ; enfin il y a l'ultimatum des gangs qui expire demain midi. Ah oui, et les noms des enquêteurs seront divulgués cette après-midi, donc conférence de presse pour le premier enquêteur à 17h c'est à dire Lyam.
La journée se répartit ainsi :
*Martin et Edward planquent sur l'immeuble en face du Thor's Rage toute la journée. La matinée est peu mouvementée, le bar ferme et sa faune va à la manif soutenant les Walkyries. En début d'après-midi, il y a pas mal d'enfants qui viennent au bar, puis quand ils repartent la population habituelle revient c'est à dire les néo-nazis mais aussi les hommes déprimés des environs. Que retenir de la journée ? Votre entrée dans le Thor's quand il n'y a personne (illégale, faut-il le dire, mais le bar n'était pas fermé à clé) ne révèle aucun document compromettant sur le plan des Walkyries. La tentative de sympathie de Martin avec Sven, le patron, ne donne pas grand chose si ce n'est comprendre la misère qui plane sur Culver City. Le mandat sur l'appartement de la serveuse du Thor's Rage ne vient pas, au grand damne d'Edward. Enfin, le pasteur Sigmus passe plusieurs fois et il y a une dame âgée qui se fait accompagner par un gros bras dans ses déplacements.
*Lyam, aidé d'Alice Ribera, va au QG des conservateurs. Sans mandat impossible de fouiller, mais la secrétaire (bouleversée par les deux morts d'hier) laisse entendre que Warfare avait reçu un colis en provenance de Culver City. Cobson, le premier adjoint de Mc Conroy qui partageait son bureau avec Warfare répond évasivement à vos questions. C'est la vidéo extérieure (visionnée sur l'insistance de Ribera) du magasin d'en face qui permettra de voir que Cobson a jeté la veille un paquet dans la benne à ordures de son QG, mais manque de bol les éboueurs sont de nouveau en grève. Sur la vidéo le tribunal de Westphalie, composé d'un homme encapuchonné et des quatre Walkyries, condamne Warfare. La voix de l'homme vous est connue, c'est celle du Pasteur Sigmus. Néanmoins, rien dans la base de données hormis une interpellation pour insulte à la haine raciale. Avant il était dans l'Union, Lyam essaye de faire jouer un contact.
*Rodolphe et Sofia passent la journée sur des pistes diverses : liste des femmes accusées de violence sur Culver City ; liste des activités de combats pour des filles à Culver City ; groupes néo-nazis sur le campus de Bel Air (le plus proche) ; liste des bâtiments en triangle dans la ville (le mot Weweslburg dans la poche de Warfare fait référence à un château triangulaire occupé par Himmler). Journée frustrante, où ne ressort que le nom de Saelig Quinn la serveuse du Thor's Rage, que vous soupçonniez déjà. Et le mandat ne tombe toujours pas. Vous récupérez bien une photo à l'ancien club de formation au Close combat, mais il va falloir que Benets et son équipe fassent jouer le logiciel de vieillissement.
Durant la journée, vous apprenez que la manifestation qui regroupe 20000 membres du KKK, des fils de Sam, des Hammerskins,... bref tout ce que le LA compte de ligues aryennes, se passe bien devant les caméras. Par contre dans les ruelles adjacentes il y a quelques descentes sur toutes les personnes un peu bronzées qui feront 11 morts. Le RISQ dispersera tout le monde.
Et puis, à partir de 16h, vos visages apparaissent sur les chaînes télé et vos noms à la radio. Des analyses politiques et psychologiques ultra-fines de vos personnalitées sont tentées par des journalistes du genre Martin Gibbs, tatouage des forces spéciales, ancien des guerres d'Amérique du Sud, femme décédée violemment, tout le profil de quelqu'un qui va adhérer aux Walkyries. Que fait-il sur cette enquête ? Thomas Song, du NOM, dit que Mc Conroy a des hommes à sa solde dans les COPS et menace de porter plainte contre le LAPD ou Toujours plus loin dans le sordide : Sofia Phoenix n'est autre que la soeur de Marcus Phoenix, décédé il y a 6 mois en service pour les COPS. Obligé de recruter dans la famille, le système des COPS deviendrait-il héréditaire ? D'ici 15 ans, ce seront les fils de COPS qui seront COPS. Où va-t-on ?
Et à 17h, le van filmé par au moins 3 hélicoptères de presse, Lyam arrive au LAPD pour la conférence de presse. Il se sort plutôt pas mal d'un exercice difficile, où les questions sérieuses Avez-vous des suspects pour les Walkyries ? et les plus pernicieuses 60% des angelinos sont en faveur des Walkyries ça veut donc dire que parmi votre unité il y a 3 COPS sur 5 qui approuvent aussi, pouvez-vous nous citer les noms ? côtoient les plus débiles comme Est-il vrai que l'étage du COPS est autorisé aux naturistes ?
Le soir, impossible de rentrer chez soi ou de sortir sans tomber sur un journaliste qui veut vous interviewer. Edward se retrouvant avec un gamin de 8 ans voulant un autographe, par exemple, ou encore Martin avec un type lui expliquant qu'il a parié sur lui sur la LTL où l'affaire est suivie heure par heure.
JEUDI 16 JANVIER
Grosse manifestation prévue sur Hollywood avec les ligues aryennes de la veille mais aussi tous les angelinos sympathisants des Walkyries, on attend 100000 personnes. Le RISQ et le SWAT sont en alerte.
Jusqu'à 15h, de nouvelles informations s’ajoutent à votre enquête:
*le mandat de perquisition sur l'appartement de Saelig Quinn tombe enfin, mais rien à trouver dedans.
*sur le colis de Warfare, en dehors des empreintes de Warfare, Cobson et Lyam (qui n'avait pas ses gants !) on trouve celles de Saelig Quinn. Il y a aussi du sable mais ça prend du temps à analyser.
*le contact de Lyam lui annonce que le pasteur Sigmus était connu sous le nom de Docteur Monreau dans l'Union et avait participé à deux attentats terroristes à caractère raciste. Il y a un mandat d'arrêt international sur lui, mais Monreau a fui l'Union après des opérations de reconstruction du visage.
*Martin veut se renseigner sur la vieille dame, qu'il croise de nouveau près du Thor's Rage avec un néo-nazi baraqué à tête de bite portant ses sacs de course. Bizarrement, Sven prend très mal cette curiosité et demande à tête de bite de suivre Martin. La vieille dame est gentille, n'a pas le sens de l'argent, est la gouvernante du pasteur Sigmus, mais sans mandat de perquisition sur la maison (le mandat ne tombe toujours pas) rien à faire. Mais il y a quelque chose, et Sven et Martin en viendront presque aux mains (et tête de bite y gagnera une luxure au bras).
*Alice Ribera ne donne plus de nouvelles.
*une fausse prise d'otage en lien avec les Walkyries, à l'université de Bel Air, occupera Sofia, Rodolphe et Lyam toute la matinée. Ils devront y gérer la foule estudiantine, la presse et les SWAT qui veulent passer en mode bourrin (mais ça permettra aussi que Martin et Edward enquêtent tranquillement à Culver City sans la presse sur le dos, ce qui est bien joué).
*les recherches de Sofia donnent enfin quelque chose sur le nom de Wewelsburg : dans un vieux guide touristique des années 90, il y a un type qui a recréé le Wewelsburg à Palos Verdes, ancien lieu de la jet set depuis retourné à la jungle au Sud de LA. Plus personne n'y va, sauf des barges agressifs et la clique de Derek Manson : serial killer qui se fait révérer par des types fous et ne mangeant que de la chair humaine.
*les gangs n'interviennent pas encore, mais les contacts de Rodolphe à South Central disent que les chefs des gangs sont en pleine réunion depuis midi.
*Benets annonce que le sable retrouvé vient de Palos Verdes. Cette fois c'est sûr, c'est là que tout se joue.
Palos Verdes sera une grosse frayeur pour tous. Les lieux sont silencieux, on n'entend plus la ville, et aucune communication ne passe. Au Wewelsburg - où vous entrerez par effraction (grimper un mur de 3 mètres bordé par une jungle c'est facile) car évidemment sans mandat de perquisition vous ne pouvez rien - vous tombez, après avoir éliminé une patrouille, sur le pasteur Sigmus haranguant une foule de 200 néo-nazis aux crânes luisants et armés jusqu'aux dents. Sur scène, le pasteur commente en terme racistes la descente des gangs sur Culver City en feu. A ses côtés, les quatre Walkyries et une vierge de fer d'où s'écoule abondamment du sang ; vous reconnaîtrez, avec vos jumelles, le regard mourant d'Alice Ribera… Trop tard.
En voulant faire demi-tour, vous êtes chopés par une autre patrouille et un échange de coups de feu s'ensuit. Vous êtes alors rattrapés par d'autres hommes et obligés de vous rendre. Après avoir été bien tabassés à coup de crosses, vous êtes emmenés dans les geôles du château par les hommes du Thor's Rage menés par Sven. Tête de bite est présent et doit subir les vannes lourdingues de Martin qui ne perd pas son sang-froid. Il aura cependant droit à une vieille torture médiévale contre les homos : la poire (instrument à insérer dans l'anus puis qui s'écarte). Tête de bite prend un malin plaisir à l'utiliser, mais n'aura pas la joie de voir Martin arrêter ses vannes malgré la douleur. Il ne pourra pas non plus le tuer puisque Sigmus les veut vivants. Quant à Sven, il taggera vos masques de COPS d'une croix gammée.
Votre salut inattendu vient de Saelig. Elle vous délivre en expliquant qu'elle croit en la cause du pasteur mais se montre contre le fait de sacrifier des gens innocents : la femme d'Edward ou Alice Ribera. Saelig ne veut pas témoigner contre le pasteur, mais accepte de vous amener à son bureau où vous récupérer un ordinateur rempli de précieuses informations (les plans de son action, les généreux donateurs,... d'ailleurs, tout est au nom de sa bonne, Olga Shelvan donc évidemment les comptes de Sigmus étaient clean).
Ensuite, s'engage une course poursuite : d'abord dans les caves du château lorsqu'on s'aperçoit de votre évasion. Tête de bite se fera descendre par Edward, au grand damne de Martin qui avait prévu un paquet de choses à faire avec son tonfa. Puis l'évasion continuera en voiture dans la jungle de Palos Verdes, au milieu des singes agressifs, des trous, des flaques de boue, etc. Sven finira dans un des pièges de Derek Manson, où plutôt Martin l'aidera à finir dedans. Votre plus grand dilemme, une fois les poursuivants largués, sera la découverte d'un des « garde-mangers » de Manson où se trouve une dizaine de touristes espagnols affamés. Vous les délivrez mais ne pouvez les emporter, et êtes même obligés de les frapper pour qu'ils lâchent le véhicule. Sofia est horrifiée de ce choix.
Finalement, en atteignant la mer, les communications fonctionnent à nouveau et vous pouvez joindre l'Hydra (la police des frontières) qui viendra vous récupérer.
A cause des documents sur l’ordinateur, Sigmus est contraint à la fuite et les généreux donateurs lâchent tout dès qu’ils se sentent menacés (et une horde d’avocats est prête à les défendre).
La grande manifestation prévue à Compton le vendredi par Sigmus, avec ses 200 hommes en tenue de SS, est compromise d’autant que le RISQ et le SWAT les attendent de pieds fermes (elle aura lieu, mais ce sera loin d’être le chaos voulu par le pasteur). Les gangs se montrent alors moins virulents, et dans la journée du samedi c’est surtout le maire Nowemba qui doit faire face à une foule de citoyens en colère, écœurés par les violences, voulant la tête de Ralph Firmani ; sa sortie manque de tourner au lynchage. Le dimanche c’est jour d’élection, la tension est très forte dans les quartiers à risque mais aucun drame ne se produit. Le nouveau maire hérite donc d’un cadeau empoisonné. D’ailleurs, le nouveau maire est – roulements de tambours – Kristin Lane, la candidate des Compagnons. Mc Conroy subit un dur revers, et son ralliement aux Walkyries ne paie pas, le thème nazi ayant été plus fortement ressenti les jeudi et vendredi que l’aspect citoyennes héroïques. Nowemba, quant à lui, est accusé d’avoir mal géré la situation. Bilan : c’est le troisième candidat, Lane, qui grignote les voix et finit juste devant Mc Conroy et Nowemba.
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