Lancedragon, les récits de Tanis

Voici le résumé de la partie 1 :

Me voici de retour à Solace.


Les compagnons de l’Auberge du
dernier refuge, comme on nous appelle, doivent se retrouver ce soir.


Après cinq années, telle est
notre promesse.


 


Flint est le premier que je
rencontre. Sur la route descendant dans la vallée. Il semble méditer et ne me
reconnaît pas immédiatement à cause de ma barbe fleurie. Les retrouvailles sont
chaleureuses, et nous marchons ensemble d’un pas décidé afin d’arriver avant la
nuit.


 


Notre avancée est stoppée par
l’arrivée d’une troupe de hobgobelins nous sommant de nous rendre et d’être
conduit en prison car tout déplacement de nuit est interdit. Etrange accueil
que celui-ci. La menace d’une flèche sur le chef, lorsque j’entends la voix de
Tass crier que c’est un piège, transforme l’emprisonnement en sentence de mort
si de surcroît nous portons sur nous un bâton en cristal bleu. Etrange affaire.
Je tente de parlementer une fois le chef éloigné – mieux vaut être conduis en
prison indemne que mutilés, d’autant que les hobgobelins sont une douzaine – mais
c’est sans compter sur la haine que mon ami nain porte à ses créatures.


 


Les gobelinoïdes sont mis en
fuite, et nous retrouvons Tass qui n’a pas changé du tout – ce qui m’aurait
franchement étonné. Nénmoins, les lieux ne semblant guère sûrs, et Flint étant
passablement abîmé, nous gagnons le plus rapidement possible l’auberge.


 


Les jumeaux s’y trouvent déjà,
mais pas leur sœur… Caramon n’a pas changé, et même si cela avait été le cas,
je pense que ça serait passé complètement inaperçu en comparaison de son
frère : Raitslin est habillé de la toge rouge des magiciens, a désormais
la peau couleur or, les cheveux blancs et les pupilles en forme de
sablier ; il apparaît extrêmement fatigué et fragile, et son humeur est
toujours autant l’opposé de celle de son frère. Caramon nous accueille d’un
grand sourire et d’accolades, et les fameuses patates aux herbes d’Otik ne
tardent pas à accompagner les chopes de bière.


 


L’ambiance aurait dû être
joyeuse, pourtant même la bonne humeur de Tass ne peut suppléer notre sentiment
d’insécurité et le troublant changement physique de Raitslin.


 


Peu de temps après arrive Sturm
accompagné d’un couple de barbares : un homme d’une impressionnante
carrure et une femme extrêmement belle. Sturm nous salue gaiement avant
d’installer le couple à une table, et écarte d’une main nos questions sur
l’absence de Kitiara – ils se seraient séparés rapidement.


 


Puis entre un homme âgé d’un pas
lourd, imposant d’un regard son autorité à tous les habitués de l’auberge –
nous apprenons par Otik qu’il s’agit du grand Théocrate et que les hohgobelins
sont à sa solde pour compléter sa milice. Il se dirige vers une table vide qui
semblait lui être réservée. Rapidement, une altercation a lieu avec un conteur
âgé tout habillé de gris dont les récits parlent du Dieu Paladine, d’un dragon
et d’un cerf blanc. Le grand théocrate le traite d’hérétique et avant que Sturm
n’ait le temps de s’interposer, le théocrate bascule dans la cheminée. Il est
promptement retiré, de graves brûlures strient son visage, puis tout s’enchaîne
rapidement : le conteur passe un bâton bleu à Tass et lui impose de taper
sur le théocrate. Tass s’exécute, il y a un immense flash bleu, le théocrate se
relève guérit et la barbare tient un bâton de cristal bleu dans la main. Le
conteur remercie les dieux, le théocrate s’enfuit furibond et hurle à la garde.
Tika, la fille d’Otik, nous propose de nous héberger chez elle lorsqu’elle voit
que nous nous enfuyons.


 


Je propose aux barbares notre
aide, au moins de les protéger car porter le bâton les met en danger, au mieux
de nous occuper de ce bâton qui semble attirer les ennuis. Je remercie
profondément Tika pour son aide – mais moins charnellement que Caramon – et lui
explique que nous partirons avant l’aube. Je lui enjoins de prévenir Kitiara
que nous sommes passés à Solace, et là elle m’annonce que Kitiara lui a laissé
un parchemin. Je suis extrêmement déçu par le message qui ne m’est pas destiné
personnellement – bien que je le cache à mes compagnons - et annonce à tous
qu’elle a un employeur et qu’elle ne peut se joindre à nous.


 


Dans la pénombre des arbres, nous
quittons Solace, gagnons le lac et le traversons sans encombre – ce qui était
inespéré, car Flint déteste l’eau, mais ses blessures lors de l’altercation
l’ont laissé très fatigué et la nuit fut peu reposante.


 


Sur la route d’Haven, alors que
nous nous sentons plus en sécurité, nous enjoignons le couple de barbares de
nous expliquer les origines de ce bâton et quelle est leur mission. Nous leur renouvelons
notre proposition d’aide, d’autant que nous nous dirigeons aussi à Haven.
L’homme est contre, mais il semble clair que c’est la femme qui décide.
Lunedor, c’est son nom, nous apprend qu’elle est la fille d’un chef. L’homme,
Rivebise, la voulait en mariage mais le chef refusait car Rivebise est le fils
d’un banni qui prône la croyance dans les dieux. Finalement le père de Lunedor,
qui clame elle aussi son souhait de mariage, accepte à condition que Rivebise
prouve que son père a raison : il doit trouver la trace des dieux. Après
un long voyage, Rivebise revient avec un bâton de cristal bleu sans expliquer
d’où il vient. En voulant prouver son pouvoir le chef est blessé et Rivebise
est accusé. Alors que la population s’apprête à le lyncher, Lunedor arrive à
son secours et dans un flash bleu se retrouve sur la route de Solace où Sturm
leur vient en aide.


 


Cette histoire me touche
profondément, et je jure à Rivebise que je ferai tout ce que je peux pour qu’il
puisse vivre son amour avec Lunedor. Je n’arrive pas à interpréter comment il prend
ce serment, mais j’avais besoin de lui dire et pas assez de temps pour lui
expliquer mes convictions sur l’amour. Après cet entretien, je découvre que
Tass a dérobé le parchemin de Kitiara, et s’est fait blâmer par Sturm pour ce
vil acte, mais mes compagnons ne me tiennent pas rigueur d’en avoir gardé le
contenu pour moi.


 


Alors que nous marchons depuis
quelques temps, un chariot arrive à notre rencontre. Nous préférons éviter
toute altercation mais les principes chevaleresques de Sturm l’empêchent de se
cacher et je n’ai pas le temps de le convaincre. Notre ami flaire un piège et
refuse l’aide que les pélerins lui demandent : ils auraient besoin du
bâton de cristal bleu qui leur a été dérobé pour guérir leur compagnon dans le
chariot. Sauf que Lunedor est plus crédule et elle quitte les fourrés pour
aller le guérir. Les hommes cherchent alors à s’emparer d’elle. Un long combat
s’ensuit, où nous découvrons que ce ne sont pas des hommes mais des créatures
d’apparence reptilienne, à la peau extrêmement dure, qui usent de magie et se
pétrifient en mourant avant de tomber en poussière.


 


Notre situation se complique de
jour en jour.


 


 


                                                                                                                      Tanis.

Bon résumer !

Que veut tu Caramon est très charnellement eee chaleureux pour remercier les douces et jolies jeunes femmes

Je n'ai pas détaillé et je ne suis pas sûr que les lecteurs y verront ce qui s'est réellement passé

futilités, stupidités, les bassesses charnelles de caramon et tanis sont d'un ridicules, si seulement ils pouvaient voir ce que je vois, je ne pense pas qu'ils continueraient

Raistlin

Mais il n'y a pas qu'une seule vérité, Raistlin. En 100 ans ma conception de la vérité a bien évolué. Et honnêtement, quand on voit le prix que tu sembles avoir dû payer pour obtenir tes "dons", je ne sais pas si j'ai envie de savoir...

Moi je m'en fou j'ai emballé