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Les réminicences de Paulis : les guerres d'Hahlgrim

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Les réminicences de Paulis : les guerres d'Hahlgrim Empty Les réminicences de Paulis : les guerres d'Hahlgrim

Message  Invité Dim 6 Déc - 12:40

Après les voyages de Biturian Varosh dans les terres sacrées de Prax où vous avez découvert les principales religions de cette région ainsi que les cultures nomade, barbare et civilisée, voici les réminicences de Paulis...
On trouve ces récits dans "Cults of terror", un supplément pour runequest qui décrit les religions du chaos et leurs charmantes habitudes.

...ici il sera donc question de l'affrontement entre le chaos et un héros orlanthi, récit raconté par Paulis...

Paulis Longuevallée est le cousin d'Hahlgrim, chef du clan des Billini. Son père Peterin l'a envoyé en poste saisonnier à la frontière de l'empire lunar avant qu'il ne postule pour un poste dans l'administration au Pays d'Heort. Peterin s'est converti au mode de vie lunar mais il a conservé des liens avec les clans et la culture orlanthi.

Pauli est un initié d'Irripi Ontor, le dieu de la connaissance lunar. Il a gardé un respect pour la culture et la religion barbare toutefois.

Dans ce récit, il sera question de quatre rois Billini successifs :

Eric Norallson, Hakon le nageur, Bolthor Œil-clair et Oddi le Passionné.


Dernière édition par Bushman le Dim 6 Déc - 15:41, édité 1 fois

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Les réminicences de Paulis : les guerres d'Hahlgrim Empty Re: Les réminicences de Paulis : les guerres d'Hahlgrim

Message  Invité Dim 6 Déc - 14:01

...finalement Bolthor arriva. Hahlgrim m'avait dit que cela arriverait, mais je n'avais pas cru qu'un homme d'honneur dans le besoin viendrait faire acte d'humilité devant ceux dont il recherchait l'aide. Le roi était arrogant et corpulent, sa richesse bien nourrie contrastait nettement avec la pauvreté à l'extérieur de ses portes. Il portait une cape en Eubuck blanc. Elle était plus courte qu'à la mode à vrai dire et il ressemblait ainsi à un tertre couvert de neige. Il portait un bandeau doré tenant ses longs cheveux. Il était vêtu d'un pantalon à longs poils à l'aspect pauvre, mais pour lequel il était célèbre (Bolthor aux jambes poilues était un de ses surnoms, d'autres étaient moins flatteurs...). A son flanc, comme une preuve des temps troublés du royaume, il portait Brisefer, l'épée qui fut il y a bien longtemps celle de Distan, un des généraux du légendaire Arkat le destructeur (Arkat est un héros du premier âge qui tua Gbaji, le dieu créé par l'empire des amis des Wyrms. C'était une Epée d'Humakt qui devint ensuite un troll. C'est également lui qui a établi les règles des quêtes héroiques). De nombreux récits décrivent les pouvoirs magiques de cette arme, bien mieux que les runes naines incrustées d'argent qui en ornent la garde. Cette épée était dans la lignée de Bolthor depuis des générations, et c'était autant pour la voir que pour connaitre le roi que j'avais demandé à être présenté à Bolthor (Mon premier roi).

Seul Hahlgrim était assis lorsque Bolthor entra, et il se leva avec une désinvolture polie une fois que le souverain eut attiré son attention. Bolthor appartenait à de nombreuses religions comme c'est souvent le cas des dirigeants ; et en tant qu'initié d'Orlanth il échangea avec Hahlgrim les formules fastidieuses que ce culte aime entendre. Pourquoi un dieu avait choisi un mode d'échange aussi répétitif et désuet, cela n'avait jamais été clair pour moi, car on ne peut parler ainsi sans raison sans que cela me glisse dessus.

Puis les deux chefs échangèrent des propos dans la Langue des Tempête que je ne comprenais pas, avant que la conférence ne commence.

Enfin tout au moins elle aurait du...Même ici, Bolthor ne parvenait pas à formuler sa requête bien que son chambellan ait pourtant précisé les choses auparavant. D'abord le roi demanda du vin. Ensuite il s'affaira avec le feu. Puis il demanda du parchemin et de l'encre afin de faire des gribouillages alors qu'Hahlgrim m'avait dit que ce vieux fou ne savait ni lire ni écrire. Enfin, la voix tremblante, le roi lança l'appel des Porteurs de Lumière :

"Le Chaos parcourt mon monde
Les broos m'ont meurtri, la Main m'a griffé
J'ai emprunté le chemin impossible
Et suis à la recherche de ceux qui m'aideront dans ma tâche
Vous n'êtes pas le premier de mes amis,
D'autres marchaient à mes côtés pour Guérir
Le Diable les a pris, ils sont morts
Je n'ai pas réussi à les sauver, le Chaos se répand".

Tout maitre parmi les religions des Porteurs de Lumière se doit de répondre à ce légitime appel ou perdre tout pouvoir et soutien de son dieu. Bien que ce fut parfois une formalité, ce n'en est pas moins un engagement et on ne peut s'en dédire qu'en fournissant au moins une aide de nature divine. Hahlgrim aurait été le dernier à refuser un tel défi.

"J'entends et me tiens devant toi" répondit Hahlgrim, "mais je ne suis qu'un homme. Qu'avez vous pour moi ?".

A nouveau, Bolthor trouva difficile de s'exprimer et le silence devint pesant. Il s'éclaircit la voix plusieurs fois. Rarement jusqu'alors j'avais vu un homme de noble sang paraitre si coupable.

"Je vous ai rendu vos terres, tueur de roi," dit enfin Bolthor "bien que je répugne à solliciter votre aide. Mes hommes meurent, mon peuple souffre. Les horreurs de Dorastor rodent au delà de leurs frontières" (Dorastor était le siège de l'Empire des Amis des Wyrms dans la passe des dragons. C'est à cet endroit qu'Arkat combattit et tua Nysalor / Gbaji. L'endroit fut ensuite maudit et infesté par le chaos. Les Telmori se sont associés à Nysalor à l'époque d'où leur désastreuse réputation).

Hahlgrim approuva.

"Je sais que parmi les Skanthi, vous avez des alliés qui se battent bien contre les créatures du chaos. Vous et moi serions ennemis en d'autres lieux, mais ici le péril nous menace tous deux. Orlanth m'en est témoin, si je vous dis qu'il est vrai que les morts parcourent librement la terre, que les armes gémissent et saignent lorsqu'on les coupe et que même l'air est empoisonné parfois. Combien impur est ce monde ou l'essence même d'Urox (Autre nom du Taureau Tempête) est polluée et rend malade les fidèles du Grand Taureau".

"De telles choses sont exactes," accorda Hahlgrim. "Il n'en fut pas toujours ainsi". Il me sembla qu'Hahlgrim faisait référence aux jours où sa famille était puissante à la cour, avant que la peur n'augemente et que le pays fut ruiné.

"Comme don final, afin d'aider votre combat, je vous offre ceci". Le roi se leva et défit la ceinture portant Brisefer avec son riche fourreau et la tendit dans ses paumes. Il y eut des halètements parmi ca cotterie, et plusieurs nobles commencèrent à se précipiter vers lui, avant de s'arrêter sous le choc. Toute l'assistance fit alors un mouvement en avant, et je dus reculer sur le côté afin de monter sur un banc car je ne pouvais rien voir derrière ces guerriers aux longues jambes.

Hahlgrim m'a dit que même lui avait été surpris par le don de Brisefer, et que le sérieux complet du présent lui donna la certitude qu'il finirait victorieux. Bien sur alors, nous ne connaissions pas le destin qui attendait ces seigneurs, si différents et pourtant assemblés dans un combat désespéré.

"Je ne suis pas habitué à de telles récompenses, roi Bolthor" dit Hahlgrim.

"Je vous demande allégeance en retour, Hahlgrim" répondit le roi. "Je vais peut être vous demander le sacrifice de votre vie. Etes vous coutumier d'un tel prix ?".

"Les hommes ne meurent qu'une fois", dit Hahlgrim.

Puis le roi s'assit et Hahlgrim posa Brisefer sur ses genoux avant de lui jurer loyauté et honneur, ainsi fut faite l'alliance...

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Les réminicences de Paulis : les guerres d'Hahlgrim Empty Mallia mère des maladies - Chaos / mort / obscurité

Message  Invité Lun 7 Déc - 18:17

Hahlgrim promena la pointe de sa dague dans une nervure de la table.  "D'abord nous devons affaiblir le chaos que nous avons sous la main" dit il. "Les gens de Bolthor sont en bonne santé. Les prêtresses de Chalana Arroy sont indigentes. Je suspecte les servants de la Mere des Maladies soient ici, bien que leur prêtre reste dissimulé à proximité à portée de lance sans que nous le sachions". Nous scrutames tous l'intérieur de l'auberge. "Ketil, préparez un groupe des hommes les plus robustes et
protégez le vieux Guerisseur Torvald". Traquez avec lui l'oeuvre de Malia, il en reconnaitra les signes".

Ketil partit, prenant avec lui Oddi le passionné, le frère d'Hahlgrim. Hahlgrim replaca la dague dans son fourreau huilé et nous partimes également.

Nous réunimes les paysans du secteur devant lui. Ils étaient bien peu, épuisés et le regard hanté. Hahlgrim leur conta son histoire et ses origines.

"Dans mon pays" dit-il, "les gens n'acceptent pas la mort lente, car nous savons que le pouvoir de la Mère de la Guérison est avec nous. Vous devez renoncer à vos sacrifices à Malia. Fiez vous aux guérisseurs. (Nombreux sont ceux qui vénèrent en secret la Malia afin d'être préservés de ses maladies, mais ce faisant ils renforcent ce dieu). La foule avait grondé d'une seule volonté jusqu'à ce qu'il prononce le nom de Malia. Après ils étaient devenus muets comme des pierres.

"C'est facile à dire pour vous" répondit une vieille mégère "mais pour nous il y a des vies à gagner ou des vies à perdre. Pourquoi devrions nous renoncer à celle dont les paroles maladives semblent réservées à la Déesse Blanche qui semble plus faible ?". Beaucoup approuvèrent cela avec conviction. La fiereté de ces paysans avait été bousculée.

Hahlgrim étudia l'ancienne. Son pantalon était en fait une couverture, elle la regarda comme pour se protéger du regard inquisiteur.

"Il est du devoir des anciens de parler avec sagesse" répondit-il, "non par peur" et elle se recroquevilla. "Quelles valent vos offrandes femme à la couverture lorsque les broos passeront votre porte avec des lances dont la pointe dégouline des pires maladies ? Vos prières et vos offrandes renforcent les broos et Ralzakark leur roi engraisse des suivants avec le pouvoir que vous lui offrez". Nombreux furent ceux qui firent des signes de protection afin de se préserver du pouvoir du roi des broos en la terre redoutée de Dorastor.

"Vous prononcez ce nom à la légère, o puissant seigneur venu de loin" dit la vieille avec tristesse. "Qui va nous renforcer ? Il y a peu de différence entre les coups d'un broo et ceux d'un noble".

"Cela peut sembler être le cas, mais laissez moi vous prouver le contraire. Ecoutez moi. Tous ceux qui apprendront des sorts auprès des prêtres de Chalana Arroy recevont de ma part un porcelet ou son équivalent en blé ou en bière. Je payerai de ma poche tous les sorts que vous apprendrez auprès des prêtresses de la Déesse Blanche. Tout cela vous appartiendra si vous renoncez à vénérer Malia et ceci je le jure devant la puissances des Vents".

La foule fut ébranlée par ces dons car aucun d'eux en une vie ne pourrait acheter la moitié de ce qu'il leur offrait ce jour la. "Mon gracieux seigneur" dit la vieille femme tremblante "puisse la clémence des dieux remercier toutes vos promesses. Pardonnez moi de vous avoir parlé durement" et Hahlgrim lui pardonna.

"C'est bien plus que notre propre roi Bolthor pourrait jurer. Je vois bien pourquoi vous lui déplaisez ainsi que pourquoi votre peuple attend vos paroles" dit un jeune, et la foule se rapprocha.

Trois sites infestés par l'Epidémie Purulente furent trouvés. Hahlgrim donna des ordres en vue de leur nettoyage puis demanda du vin. J'écris cette description afin que tous sachent sa grande générosité et la croient, car même Ketil ne pouvait comprendre à première vue la générosité de notre seigneur envers ces gens humbles.

"Donner de l'or à des fermiers ?" gémit il. "Qui donnerait un millième de cela contre la parole d'un paysan ?".

"Il y a un temps pour les sacrifices" répondit Hahlgrim en étudiant les courbes de la vallée. "Je n'ai aucun besoin d'or si ce que je chéris prospère librement et fièrement.

Hahlgrim partit peu après, afin de chercher dans les terres sauvages un shaman qui pourrait protéger les fermiers en permanence. Afin de permettre à Ketil d'apprendre l'humilité et la générosité il lui ordonna la distribution de l'or à une centaine de fermiers éplorés. Pendant que Ketil comptait l'or et gémissait, je jouais de la flute dehors sous le soleil de l'après midi.


Dernière édition par Bushman le Lun 7 Déc - 19:23, édité 1 fois

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Les réminicences de Paulis : les guerres d'Hahlgrim Empty Bagog reine scorpion - Animal / chaos / homme

Message  Invité Lun 7 Déc - 19:22

Bien qu'Hahlgrim ait été capable de lever la plupart des tribus Skanthi à distance en sachant qu'une partie de leurs forces était déjà en marche, il avait besoin de traiter avec le sud Skanthi, un peuple brave mais notoirement suspicieux éparpillés le long des collines du pays de Skal jusqu'aux montagnes de Bois-Rocheux.

Hahlgrim nous mena vers le sud, passé la Montagne du Tonnerre près du gué de la rivière Errinflarth, car des tempêtes dans le sud avaient inondé Skalsplitter et fait monter le niveau de la rivière Erinflarth qui était devenu dangereux. Cela signifiait que nous devions traverser des contrées sauvages, en particulier le plateau de Durbuisson.

Hahlgrim dirigeait le groupe, monté sur Eclair, un pur sang d'une grande intelligence. Avec nous chevauchaient Ketil Fleau d'Eric, Oddi le Passionné (Un Khan des Tempêtes d'Urox) et Errisif le Grand Guérisseur. Chacun avait amené trois compagnons, de sorte que nous étions au total dix sept en incluant les guérisseurs. Nous avions du pain sacré, de la viande salée ainsi qu'un don d'Hahlgrim : du vin sacré de Clairvin qui pouvait ouvrir l'esprit et tonifier les muscles.

Après avoir traversé la rivière Erinflarth, nous ralentimes l'allure afin qu'Oddi prenne le temps de rechercher une présence chaotique parmi les animaux. Les adorateurs du Taureau Tempête avaient été d'une immense valeur durant les dernières semaines lorsque Hahlgrim tentait de définir la frontière entre le territoire Billini et ceux occupés parle chaos. Plusieurs fermiers et un marchand s'étaient avérés être des adorateurs du chaos grace a la seule perspicacité d'Oddi.

Après plusieurs heures, Oddi se renfrogna profondément. "Je sens ce que je devrais ressentir si nous nous étions enfoncés profondément dans la contrée de Dorastor. Il y a du chaos ici aujourd'hui, mais il y en avait hier, la semaine, la saison et même l'année précédentes. Bolthor n'a que trop retardé sa riposte".

Hahlgrim décida de presser le pas afin d'être parmi les Skanthi le lendemain, puis de faire retour avant de passer à l'est des collines du Gué ce qui prendrait plusieurs jours. Alors que nous avancions, le sol montrait parfois des flaques saumatres et les guerisseurs nous interdirent d'y abreuver nos montures alors que la rivière Skalsplitter était boueuse mais potable.

Après avoir installé notre campement, Yelm disparut rapidement derrière les pics de Bois-Rocheux et le froid tomba. Nous avions positionné des gardes autour du camp mais la nuit, l'intrusion du chaos était puissante.

Passé minuit, le chaos frappa au niveau des chevaux. Eclair qu'Hahlgrim n'attachait jamais donna l'alarme. La noble monture écrasa un démon sous ses sabots. Mais ils étaient nombreux parmi les animaux, poilus et brillant dans l'obscurité et alors que nous nous précipitions, nous vimes l'un d'eux mettre un puissant coup de griffe dans les flancs d'Eclair. Le cheval gémit, il savait que son destin était scellé. Mais si les monstres pensaient qu'ils étaient tombés sur de simples gens des collines, ils apprirent vite qu'il en était autrement. Non seulement ces pitoyables créatures produisaient leur propre lumière mais bientôt l'air s'illumina de magie runique. Nos ennemis reculaient avant même que nos lames puissent les mordre.

Oddi a moitié en armure les atteint le premier, le visage défiguré par la rage de bataille. Il étourdit le démon qui avait blessé éclair tandis que ses griffes ripaient sur sa cotte de mailles et le cri de bataille de l'uroxi perca la nuit. Je courrais derrière Oddi, assez fou pour me contenter de prendre mon cimeterre. J'esquivais derrière le démon et frappait de toutes mes forces dans sa fourrure derrière le genou, le partie large de la lame mordant la chair et l'os ainsi que mon maitre me l'avait appris. Le démon hurla de douleur et vacilla ce qui emplit mon coeur de fiereté. Mais j'avais oublié que même les arbres (car les monstres ne mesuraient pas moins de trois mètres) doivent tomber quelque part, et la masse puante s'effondra sur moi alors que j'étais encore emporté par l'élan du coup. J'entendis le sifflement brutal de l'épée
d'Oddi alors qu'il décollait la tête du démon d'un coup qui passa à moins d'une l'argeur de main de ma tête.

Bien qu'il fut mort, il était lourd et je ne parvenais pas à m'extraire de sous son corps. Il continuait à briller et alors que je m'échinais à m'en libérer, je vis des choses ramper sur son corps, si près de mes yeux que je criais de terreur en me secouant alors que j'étais parvenu à me dégager la chair tremblante et l'estomac révulsé par la nausée. A cet instant, les démons étaient soit morts soit en fuite alors que les guérisseurs s'attachaient à libérer les guerriers de leur frénésie.

Hahlgrim et Ellisif argumentèrent avec force au sujet du fait de guérir Eclair, mais le prêtre entêté ne ressentait pas la nécessité d'utiliser de la magie runique afin de sauver un animal, encore que j'eus peur qu'il y ait violence tant Hahlgrim n'était pas enclin à laisser un ami dans le besoin fut il un animal, mais faire usage de violence contre un prêtre serait mauvais en temps de guerre (Longue phrase je sais mais elle est ainsi construite, on pourrait dire que les lunars s'écoutent parler).

Alors que je surveillais le champ de bataille à l'aube, je fus surpris de constater qu'il y avait des hommes-scorpions décapités ainsi que des démons éparpillés la ou se trouvaient les chevaux. Un d'entre eu avait un long os acéré à la place du bras gauche et une immense pince de crabe à la place du bras droit. Oddi me raconta comment il avait attrapé une initiée avec la pince avant de la frapper avec le bras osseux à plusieurs reprises, sans parvenir à le tuer fort heureusement. Elle
était maintenant guérie et sifflait alors qu'elle sellait son cheval. Un autre homme scorpion avait manqué sa cible dans l'obscurité. L'ergot de sa queue s'était fiché dans un tronc et il n'avait pu s'en défaire avant d'être tué. Ergot était un faible mot pour cet appendice qui était aussi long et étoffé qu'un de mes bras.

Oddi me demanda comment moi, un bon fidèle lunar, j'avais pu tuer mes amis du chaos, ces créatures malfaisantes, mais je maintins fièrement que toutes les créatures du chaos n'étaient pas ainsi ce qu'entendant il secoua la tête d'incompréhension (Proverbe en vogue chez le Taureau Tempête : Tout chaos est Le Chaos). Il me dit sa gratitude d'avoir mis à terre le démon , mais que sous l'effet de la frénésie du Taureau il avait manqué me décapiter a l'instar de celui-ci et que j'avais je ne
devais me mettre sur le chemin d'un guerrier sous l'effet de la Puissance du Taureau.

Nous placames toutes les têtes sur un bucher avant de les bruler et repartimes en direction des montagnes dont la beauté semblait bien hospitalière après les horreurs de la nuit.

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Les réminicences de Paulis : les guerres d'Hahlgrim Empty Thed mère des broos - esprit / chaos

Message  Invité Lun 14 Déc - 20:31

« Je vais prendre quelques hommes avec moi » dit Hahlgrim au roi.

« Il faudrait une armée » fulmina Bolthor.

Ils s’avancèrent parmi le désordre des quartiers privés du roi. Durant les deux dernières saisons, la guerre contre le chaos avait pris son du même ici. L’ameublement magnifique fut un temps avait l’air fade et frivole, et des butins de guerre étaient éparpillés ca et la. Ici on trouvait le heaume favori d’un sergent et la une poupée en paille seule survivante de l’incendie d’une ferme au bord de la Rivière des Grenouilles.

« Vous conduisez mes hommes à la ruine et au massacre » poursuivit Bolthor. « Ils meurent tandis que l’opposition grandit contre nous. Lorsque nous faisions des sacrifices aux seigneurs de la terreur, nous avions quelques moments de paix. Maintenant plus personne ne prend la mesure du temps dans le monde.»

Mon seigneur Hahlgrim demeura inébranlable. « Quelle vie peut se dire en sécurité lorsqu’elle est le jouet du chaos ? Les soldats ne trouvent pas la victoire en se rendant, vous déshonorez les morts mon roi, avec de tels propos. Vos hommes sont inébranlables. Prenez exemple de leur courage et perseverez».

Hahlgrim s’était levé, et ce n’était pas un petit homme, mais il le semblait à côté du bien portant roi Bolthor cher à son confort. Hahlgrim avait plusieurs voix et pouvait commander ou cajoler autant qu’il le juge nécessaire. Maintenant sa voix était froide et supérieure et Bolthor se recroquevilla devant la vérité du propos. Je me fis la
réflexion que ce roi aurait du naitre dans une époque de prospérité d’antan lorsque le bétail était gras. Mais il était la, obligé d’affronter autant ses responsabilités de souverain que son plaisir.

La sueur perlait sur son visage gras.

« Qu’il en soit ainsi que vous le conseillez Hahlgrim ».

Le roi Bolthor commandait mais son bras se reposait sur Oddi le Passionné car Hahlgrim avait été appelé ailleurs. Trois des Thanes de Bolthor vinrent ce jour la, ainsi que leurs hommes ainsi que la plupart des prêtres et leurs gardes, et même la reine Monnie la Frissonnante, l’épouse lunar de Bolthor, une prêtresse des Sept Mères à la réputation de puissance. J’étais présent pour enregistrer les actes et que tout se passe conformément à la volonté d’Hahlgrim. Nous étions un groupe
puissant, et bien des armées d’un autre âge se seraient perdues dans les contrées sauvages avant nous.

C’était près de la Pierre Glissante, où vivait un gorp géant qu’un de nos éclaireurs rapporta le rassemblement de l’ennemi et bientôt nous pumes tous en voir les créatures hurlantes. (Un gorp est une créature gluante chaotique qui secrète de l’acide, une sorte de méduse géante). Leur courage grandit avec leur nombre : il s’agissait de broos de toutes natures, un dégout pour les yeux. Il y avait des engeances de Thed et ceux à la peau grise vénérant le Chaos Primaire et Pocharngo.

« Ils sont nombreux » dit sobrement Bolthor.

Oddi approuva avec un sourire.

« Il semble qu’Hahlgrim ait trouvé la solution afin d’éviter au moins un ennemi » dit le roi amèrement.

« Mon seigneur roi Bolthor » répondit Oddi, « La fraternité et l’honneur son profondément ancrés dans votre clan, ils ne vous feront pas défaut ici . Sachez que ma vie est votre. Et vous avez le chariot de Mastakos afin de retourner en sécurité au fort Hazard. N’ayez pas peur, nous sommes venus pour tuer, pas pour mourir ». (Le chariot de Mastakos est probablement une allusion à un sort de téléportation que pourrait utiliser le roi).

« Mon coeur l’interdit » dit le roi. « Il est tard, ne devrions nous pas nous poster sur ce promontoire ? » dit le roi en désignant une petite élévation qui dominait le paysage.

« Certes » dit Oddi, « cela semble être le mieux. Nos hommes formeront un mur de boucliers qui en couronnera le sommet et ou les attaques des broos viendront échouer comme les poings d’un enfant. Nos guérisseurs resteront au centre afin d’atteindre tous ceux qui tomberont. Tous ces broos sont une horreur mais ils ne se battront pas bien côte à côte sans un grand meneur.

Bolthor approuva. « Qu’il en soit ainsi que vous le suggerez » dit il, et il donna les ordres en conséquence à ses Thanes.

Durant toute la soirée, des groupes de broos attaquèrent et furent tués par nos hommes courageux qui souffrirent peu en retour. Les monstres se jetaient sur les pointes de nos lances de sorte qu’un mur de morts s’élevait devant nous. Oddi expliqua qu’il en était toujours ainsi, car cette race faisait peu cas de l’apprentissage et cherchait une vengeance facile afin de satisfaire leur déesse qui les haissait autant que le reste du monde. Bien que le combat fut plus rude ou nous nous tenions,
les sens d’Oddi ne localisaient pas la présence malveillance de Ralzakark.

Bolthor était installé confortablement lorsque nous l’approchions et il aurait tout aussi bien pu dormir tant il s’était bien acquitté de sa tache cette nuit la. Son épée était ébrechée et son armure couverte du sang des broos. Il se leva à notre approche.

« Il est tant maintenant mon seigneur roi » dit Oddi, « Les broos hésitent et reculent devant nos feux, nos hommes sont prêts ; nos mages vont réveiller la lumière du jour bien avant que Theya ne le fasse ; et ce matin nos forces peuvent réduire celles de Ralzakarz à un dixième de celles qui ont vu le dernier jour se lever ». (Theya est la déesse Orlanthi de la lumière, c’est elle qui a donné son nom à la culture de la ceinture barbare qu’on nomme aussi les Theyalans).

« Nous devrions mener la charge fidèle Oddi » dit le roi.

« Par ma vie nous devrions mon seigneur ».

Tous deux portaient une armure mailles et de plaques en acier complète, et tous deux avaient une épée batarde du même métal dans chaque main. Il y eut des murmures d’admiration à la vue de la livrée guerrière et de la mine déterminée de Bolthor. Peut être pour la première fois de sa vie, son épouse Monnie s’agenouilla devant lui et lui souhaita de revenir sain et sauf. Juste derrière il y avait sa garde personnelle ainsi que les housecarls d’Oddi, tous des géants, chacun également armé de deux épées. Puis les heaumes de ces guerriers commencèrent à briller et à vibrer, et ils se précipitèrent dans la bataille comme un seul homme. Les cieux brillaient d’une lumière magique comme en plein jour, et les adorateurs du Taureau Tempête s’enfoncèrent dans les broos comme une charrue dans le sol et partout les bousculèrent, même le peuple scorpion, de sorte que lorsque le soleil se leva, il n’y avait plus une créature du chaos vivante dans la plaine devant nous.

Après que les guérisseurs eurent calmé les berserkers en les mettant à l’abri sur la butte, le roi récompensa richement Oddi, ainsi que le devait un roi. A la fête qui eut lieu au camp, j’eus une raison de plus de pardonner aux hommes du Taureau Tempête leur comportement parfois irrespectueux en raison de leur goût pour la guerre. Seul un homme qui n’attend rien peut ne pas faire de quartier.

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Les réminicences de Paulis : les guerres d'Hahlgrim Empty Vivamort seigneur de la non-vie - chaos / obscurtié / non-vie

Message  Invité Mar 15 Déc - 19:27

Et ainsi nous trouvames un Hahlgrim épuisé qui s’était endormi, tandis que son esprit allié (un lynx hurlant) était dissimulé à proximité de son camp afin de surveiller l’arrivée d’ennemis. Notre colonne s’arrêta pour manger, et nous tinmes conseil avec notre seigneur de guerre une fois qu’il fut éveillé.

« Karnoora n’est plus » nous raconta-t-il « à moins qu’elle ne connaisse ni la morsure de l’argent pas plus que l’eau bénite. Ce fut un combat difficile ». Nous le crumes car l’éveil de Karnoora, une princesse vampire d’un grand pouvoir avait vu bien des âges en ce monde.

« Orlanth m’a beaucoup parlé d’elle et de ses manières, et je l’ai confondue alors qu’elle se pensait en sécurité. Sa tour est toujours debout, et ses servants existent toujours. Elle est mort la nuit dernière. Ils vont se retirer cette nuit a moins que nous ne frappions les premiers. Si nous frappons, le vieux Ralzakark (Le roi des broos) serait privé de ce bras, et il se sentira comme ces adorateurs membre de trop de cultes et qui se font retirer tout leur argent en offrandes ». Cette dernière phrase était peut être une allusion à Bolthor, connu pour appartenir à de nombreux cultes avant de gémir sur ce que ca lui coutait, mais nous primes cette remarque pour nous tous. Bolthor rumina et plus tard se réunit avec ses seuls Thanes ainsi que ceux de sa lignée.

Bien que nous fumes affaiblis par le combat contre les broos, Hahlgrim trouva parmi nous assez de magie runique afin de fortifier notre bande compacte et puissante. La plupart de l’armée (Bolthor y compris) fut renvoyée à la maison, le reste se séparant en une force d’écran et un plus petit groupe composé des plus puissants qui la précéderaient et tenteraient de pénétrer discrètement avant dans la tour en se faisant passer pour des adorateurs d’où les vampires pourraient tirer pouvoir après la défaite de Karnoora. Hahlgrim jugea bon de me laisser avec la force d’écran sous les ordres de Ketil.

A ce moment, un message urgent de Bolthor demandant une réunion nous parvint. Hahlgrim s’y opposa bien que nous plaidames en sa faveur, connaissant la supercherie de Bolthor que cette nouvelle insulte pourrait rendre intraitable. Hahlgrim céda mais le plus puissant des seigneurs va parfois à l’encontre des conseils de ses amis à ses périls. Nous nous éloignames des bois afin de rencontrer Bolthor dans le Marais aux Nuisibles.

Bolthor demande que Brisefer lui fut retournée. Sa nouvelle épée dit le roi, ne convenait pas à sa main et il avait soif de recouvrer son héritage. Hahlgrim avait convenu de garder secrets les pouvoirs de l’épée découverts lors du combat contre la princesse vampire aussi le roi fut déçu.

Hahlrim n’eut aucune expression sur le visage lorsqu’il répondit. « Mon seigneur roi, avec cette grande épée vous avez obtenu la vassalité de ma famille et de mes proches. C’est moi qui vous ai montré que les forces du chaos ne peuvent tenir face à des hommes déterminés et que Ceux qui portent la vie triompheront, toujours, lorsque leur bravoure et leur intelligence sont exaltées. Si je dois vous rendre cette épée, je retournerai sur les terres des Skanthi où j’espere que vous ne levriez pas la main après me les avoir confirmées. La nuit dernière encore, on m’a parlé de champs brûlés le long de la rivière Erinflarth. Qui alors se tiendra entre vous et la furie de Ralzakark qui il se rendra sur le terrain pour combattre. Brisefer seule ne fera pas peur au seigneur des broos. Il s’insinuera parmi les Billini et la Grande Chauve-souris répondra à son appel et même votre épouse ne pourra vous tenir à l’abri de lui s’il fait appel à ses pouvoirs. Ayez confiance en la parole d’honnêtes hommes seigneur Bolthor afin de garder votre couronne. Devenez Bolthor celui qui reprend ce qui a donné et vos pires peurs deviendront réalité. Ma vassalité vous reste acquise à moins que vous en jugiez autrement. Qu’en dites vous ? »

Bolthor se balanca sur sa selle pendant que ses conseillers lui parlaient et son visage devint sombre. « Gardez le jouet » marmonna-t-il enfin, et il partit au galop vers son armée. Nous n’entendimes plus parler de lui ce jour la bien que nous ne le redoutions.

Hahlgrim jura avec force une fois que le roi et son entourage furent partis, et il nous pria de nous dépêcher afin de nous rendre à la tour. Plus tard, il m’avoua que Brisefer avait un esprit aussi pur que le coeur d’un enfant et que si son porteur l’admirait sincèrement et la respectait pour ce qu’elle était, elle lui parlerait en retour et lui révélerait ses secrets. Mais si son porteur l’utilisait et admirait Brisefer pour la gloire qu’il pourrait en retirer, elle ne ferait pas plus que ce qui était permis. « Bolthor est de ce dernier genre d’homme, un egoiste dominé par la peur et la cupidité ».

En tout, neuf nous précédèrent à la tour. Nous suivions à bonne distance de sorte qu’un guetteur au niveau du sol ne nous voie pas en même temps que le groupe d’Hahlgrim. Avec Hahlgrim, il y avait son frère Oddi le Passionné ainsi que d’autres guerriers et un puissant guérisseur. Les peurs de notre chef se confirmèrent, Yelm finissait sa course vers l’ouest et les ombres s’agrandissaient. La rencontre avec Bolthor avait pris du temps : nous aurions à affronter les vampires au début de la nuit.
Le groupe d’Hahlgrim traversa le dernier ruisseau avant la Tour de Plomb et entra dans la forêt aux arbres aux araignées. Tout autour d’eux il y avait des nappes de brouillard dans lequel dansaient des étincelles de lumière. Nous évitames les toiles comme nous pumes car les lumières étaient en fait des araignées et les plus sages d’entre nous nous mirent en garde contre les horribles cauchemars, fièvre et mort douloureuse que provoquait la morsure de ces étranges créatures.

Soudain, de grandes formes apparurent dans l’obscurité, alors que des loups se jetaient sur les hommes. Il s’agissait en fait de vampires sous cette forme, car les lames glissaient sur leur fourure. Le guérisseur fit demi-tour afin de nous donner l’alarme, et nous courumes à la rescousse, certains (dont moi) ayant traversé le ruisseau en amont et en aval du combat afin de prendre les vampires en tenaille. A peine étais je descendu de selle quand un grand guerrier se tint devant moi. Je ne saurais décrire mon désappointement quand ma lame ne mordit pas sa chair alors que la terrible créature traversait mon armure avec sa main, envoyant un froid glaçant dans l’épaule qui tenait mon bouclier. Je lançais le sort le plus puissant d’Ecraser l’esprit que je pus et connu une grande joie lorsque la créature malfaisante s’effondra devant moi et se mit à gesticuler à quatre pattes sans aucune intelligence. Avec ma dague en argent (un présent de mon père) je lui tranchais la tête que je brûlais plus tard séparément de son corps.
Je vins à Hahlgrim portant Brisefer. Il s’agissait à n’en pas douter d’une grande arme, car elle chantait et brillait en faisant des arcs et le vampire contre lequel il se battait paraît déséspérément en tentant de se dissiper en fumée afin de disparaître. Mais Hahlgrim traversa la fumée d’un coup de lame, un éclair de pouvoir parcourut l’air empli d’un cri hurlant attestant que le vampire venait d’être détruit.

Tout autour le combat se poursuivait, et nombre d’entre nous tombèrent car les vampires étaient une douzaine ou plus dont certains de grands mages. Mais Hahlgrim et Oddi avaient bien planifié les choses. Certains d’entre nous reculèrent derrière le ruisseau tandis que d’autres aspergeaient de l’eau bénite autour d’eux afin de créer un ilot de protection. Emprisonnés de tous côtés de sorte qu’ils ne pouvaient s’échapper et à un contre douze, même le plus puissant d’entre eux succomba, non sans qu’une cinquantaine d’entre nous soient tombés morts ou gravement blessés. Le combat avait été terrible et notre pouvoir avait été malmené. Nous emportames comme nous pumes les restes des corps afin de les bruler et qu’ils ne puissent être retrouvés. Beaucoup pensèrent que c’était le plus dur combat qu’ils avaient connu. Je dépensais une grande partie de mon énergie à dissiper les ténèbres invoquées par ces créatures, et plus d’un de mes camarades me remercia pour la maitrise de ma magie lunar ce qui me rendit fier.

Un vampire avait été capturé, et nous le tenions grace à un collier d’esclave en argent afin que son esprit torturé puisse juste répondre à nos questions. Avant de nous débarrasser de cette créature arrogante dépourvue de repentir, nous apprimes certaines choses sur les us et coutumes des vampires ainsi que le fait que Ralzakark avait retrouvé un vieil allié que notre captif connaissait sans vouloir en dire plus…

Après avoir piégé les couches des vampires avec des pieux et fait le plus de dégâts et de pillage possibles dans la tour, nous chevauchames pour partir, avant d’atteindre un campement d’adorateurs du Bouffon plus bas dans la vallée, qui avaient voyagé dans les terres des broos après avoir traversé la passe de Kartolin et Ralios, sans avoir rencontré une caravane lunar en route. Ils nous distrairent de bien des façons, pour la plus grande joie d’Oddi, buvant, lançant des énigmes, et contant des histoires à vous faire rougir tard dans la nuit.

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Les réminicences de Paulis : les guerres d'Hahlgrim Empty Thanatar le dieu décapité, maître des assassins - Mort / Obscurité / Vérité / Chaos

Message  Invité Dim 27 Déc - 20:14

Nous nous reposames plusieurs jours durant sur les terres de Bolthor. Nous avions surpris les forces de Ralzakark alors qu’elles n’étaient pas coordonnées, maintenant tout Dorastor savait les lourds coups que nous avions porté contre lui. Alors qu’il regroupait ses troupes, qu’allait il faire maintenant ?

Hahlgrim avanca avec force que le reste des forces de Bolthor devaint être levé, et que certains devraient passer la Rivière Boueuse afin d’y engager les forces du chaos qu’ils pourraient tandis que l’armée principale devrait se rendre en direction des montagnes Tobros, éviter les rassemblements de troupes de Ralzakark et les détruire lui et sa citadelle sur le Plateau de la Colère.

Après trois jours, Bolthor n’avait donné son accord pour rien, et il avait de minces raisons pour justifier de ce délai, si ce n’est que ledit délai était ce qu’il pouvait faire de mieux, alors que Ketil s’en plaignait. Nous mangeames dans nos appartements au coucher du soleil puis je m’assis afin d’écrire une lettre à mon père.

Hahlgrim regardait le reflet de la Lune Rouge par la fenêtre pendant que j’écrivais. Ketil avait pris un cheval afin de rendre visite à une maitresse dans un village situé à une demi-heure à cheval, tandis qu’Oddi faisait des comptes dans une autre chambre (une tache qu’il avait entrepris avec facilité à la surprise de tous, lui inclus). Je sentis un courant d’air et regardais ou une porte donnant sur le couloir s’était ouverte silencieusement. Hahlgrim se retourna également et nous vimes Bolthor en armure complète entrer, ainsi qu’une douzaine de ses Thanes, tous armés dont certains avec des arbalètes lourdes.

Monseigneur Hahlgrim était avant tout inquiet de ma personne, et ne resista pas. Il réagit en disant « Vous êtes le vieil allié de Ralzakark dont il était question Bolthor ? J’avais songé que cela pouvait être le cas, bien que j’esperais le contraire, afin que vous puissiez finir vos jours en sécurité ».

Le roi ne répondit pas. Il tira son épée qu’il prit par la lame. « Vous allez me rendre mon épée et accepter celle-ci Hahlgrim. J’ai conclu avec Ralzakark que mes forces ne patrouilleraient pas au-delà de la chapelle de Dorasta, et que ses forces n’iraient pas au-delà du Courant Huileux et de la Riviere des Grenouilles. Le travail de patrouille conviendra parfaitement à vos compétences seigneur Hahlgrim ». Il me regarda avec insistance et je hais ce gros tas.

Hahlgrim le visage impassible ne répondit pas.

« Donnez moi l’épée Hahlgrim » commanda Bolthor. Il fit trois fois cette demande et Hahlgrim ne réagit pas.

Quand Hahlgrim bougea enfin, il sourit amèrement en faisant un curieux geste en disant « Bolthor ».

Mais au lieu d’achever sa phrase, nous entendimes tous un lourd craquement à l’autre bout de la pièce. Le fourreau maintenant Brisefer contre un mur explosa littéralement, et les gemmes qui l’ornaient roulèrent avec bruit au sol alors que des copeaux de cuir retombaient partout. Dans le même temps Brisefer ne tomba pas au sol mais s’éleva rapidement brillant d’une lumière claire. Plusieurs Thanes lancèrent des incantations à son encontre tandis que d’autres tiraient dessus à l’arbalète, et le plus cruel des Thanes tira un carreau dans les poumons d’Hahlgrim. Bien qu’il tomba au sol, Brisefer ne s’arrêta pas. Bolthor cria et ses Thanes s’écartèrent alors que l’épée s’approchait dans l’air.

« Thanatar ! » s’égosilla le roi. Une nouvelle horreur vint dans la pièce, se téléportant derrière Hahlgrim. Le téléporteur était un homme fin en noir, et autour de ses hanches il portait plusieurs têtes réduites. Il s’agenouilla près d’Hahlgrim qui restait immobile et toujours au sol en dépit de mes sorts de soins. Le personnage sombre sortit rapidement un garrot en argent, et je savais pourquoi. Je me lançais contre lui afin d’interrompre son incantation alors qu’Oddi le passionné surgissait au travers de la porte derrière eux. (L’assassin vénère Thanatar, il se prépare à accomplir un rituel en tranchant la tête d’Hahlgrim ce qui lui permettrait de conserver ses connaissances et ses pouvoirs).

Nous semblames tous hésiter. Peut être le souvenir de ce moment qui resterait gravé en chacun de nous lorsque nous vimes l’épée s’élever au déssus du roi tremblant puis s’abattre comme l’éclair au travers de son crane, de son torse et de son armure avant de s’abattre dans le sol tel le tonnerre alors comme un bruit de porc en sauce servi dans une assiette tandis que Bolthor avait été coupé en deux net.

Pendant ce temps, l’adorateur de Thanatar et moi avions roulé au sol en nous empoignant, les têtes à sa ceinture poussant des cris lorsque nous nous appuyions sur elles ou qu’elles entraient en contact avec le sol froid. Nos esprits s’enflammaient sous les effets de la magie runique et aucun ne parvenait à dominer l’autre. Cet homme était aussi fort qu’un démon et finalement, il parvint à enserrer un de mes poignets avec son garrot. Même alors que je l’étranglais, il serra désespérement le nœud jusqu’à me trancher la main. Je me souviens l’avoir vue tomber, mais j’étais tellement enragé que je poursuivis mon étreinte de l’autre main en enfonçant mon moignon dans le visage de l’assassin, de sort que le sang coula jusqu’à ses yeux et l’aveugla. Finalement il se téléporta et je m’évanouis.

Lorsque je me réveillais, j’étais guéri et Hahlgrim était mort. Les sorts de résurrection ne fonctionnaient pas bien qu’Oddi crie à Orlanth que les dieux n’avaient aucune raison de se défier d’un héros tel qu’Hahlgrim. Finalement, Oddi resta à pleurer au côté de son frère, l’épée Brisefer entre les mains. Silencieusement, nous veillames le corps une heure durant puis Oddi me conta la fin des événements.

Les Thanes de Bolthor s’étaient enfuis lorsque leur seigneur était mort, car a l’instar d’Hahlgrim il ne pouvait ni être guéri ni ramené à la vie. Dans ses derniers soupirs, Hahlgrim avait reconnu Oddi en tant que nouveau possesseur de Brisefer et lui avait révélé les secrets de l’épée. Une des propriétés de l’arme était qu’elle pouvait rue une personne sans coup férir, mais que cette mort serait payée par celle irréversible du porteur de l’arme également. Hahlgrim avait décidé de sacrifier son existence lorsqu’il avait réalisé qu’il ne pourrait me protéger des carreaux d’arbalète. Cette révélation m’avait rendu profondément humble, je ne pensais pas mériter la mort de ce grand homme et je demandais le pardon de son frère, ce dont Oddi me gratifia sans rancune.

Oddi m’avait guéri et avait placé son frère dans la position funéraire conformément à la tradition Orlanthi, puis il avait salué Brisefer qui avait révélé sa vraie nature. Avec la grande épée, Oddi avait cherché vengeance et trouvé une douzaine des Thanes de Bolthor en concile éffrayé. Un des servants m’a conté qu’il avait été tel un dieu vengeur et que seul, il avait brisé le meilleur du clan du roi en moins d’une demi-heure, les forçant à se jeter du haut du donjon ou a être exécutés là où ils se trouvaient (car les proches de Bolthor n’étaient pas plus courageux que le gros roi en personne). Oddi avait enfoncé des portes renforcées et brisé des murs afin de déloger les rats de Bolthor et de fait je vis les traces du passage de la vengeance terrible d’Oddi dans le donjon.

Une vision avait alerté Ketil, et il avait chevauché à nous avec une centaine de suivants afin de sécuriser les lieux et d’aider à la préparation du rite funéraire. Après de nouvelles tentatives de résurrection infructueuses (car nous ne parvenions pas à croire que les agissements d’une épée ne pouvaient être défaits par les dieux), nous brulames notre Seigneur sur la Colline des Cendres qui surplombait ses terres, et Oddi pria Orlanth d’accepter son frère dans le hall des dieux.

Après cela, Oddi se contenta d’observer les formes de rituels religieux sans plus jamais jurer par aucun dieu.

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