Histoire des Normands (pour tous les chauvins!)

Les premiers Normands jusqu'à Guillaume. Belle reconstitution d'Hastings:
https://www.youtube.com/watch?v=OKMVGpezd2E&feature=related

PS: n'empêche sans les Flamands et les BRETONS, Guillaume aurait bu la tasse dans la Manche...

Tiens les Normands-et-fiers-de-l'être ne réagissent même pas.
Vous baissez les gars

XIème siècle, Mont Saint Michel, Normandie :

- Vois-tu Guillaume qui se noie ?

- Non, non, je ne vois que le soleil qui jauneoit et le ciel qui bleuoit.

Merci Youenn, je vais m'empresser de le regarder

PS1: Certes les Bretons étaient présents à Hastings, mais on ne peut pas dire que leur rôle a été prépondérant, ni que leur présence ait beaucoup pesé (ils ont quand même été mis en déroute rapidement par les Saxons)

PS2: Et pourquoi seuls les Bretons auraient le droit d'être chauvins

Renaud a écrit: Et pourquoi seuls les Bretons auraient le droit d'être chauvins

Parce qu'un jour les Bretons domineront le monde, un jour. Mais, pour le moment, ils passent leur temps à s'enivrer

Parce qu'un jour les Bretons domineront le monde, un jour. Mais, pour le moment, ils passent leur temps à s'enivrer Laughing

Irish Yoga....

L'invasion des bretons zombies

Je viens de terminer cet excellent roman de Ken Follet (en 2 volumes avec beaucoup de mots dedans...) (en même temps qu'était diffusé la série en 8 épisodes sur France 3) et l'auteur parle des Bretons, à un moment, lors d'une bataille entre les partisans de Maud et ceux de Stephen, en des termes non élogieux...

Les bretons, troupes mercenaires (comme les Gallois de l'autre côté) étaient mis devant et la confiance des nobles en ces troupes était très limitée, se battant uniquement pour l'argent et non pour un idéal, on ne pouvait pas trop compter sur eux, souvent les premiers à fuir...

Par contre les normands étaient de solides gaillards, vaillants, toujours prêts à se battre pour défendre leurs titres et leurs terres.

wikipedia :
L'action se situe dans l'Angleterre du XIIe siècle et tourne autour de la construction d'une cathédrale par le prieur du village de Kingsbridge. L'intrigue couvre une période allant du naufrage de la Blanche-Nef (Le Vaisseau Blanc dans le livre) (1120), qui laissa la couronne d'Angleterre sans héritier et eut pour conséquence la guerre civile, jusqu'à l'assassinat de l'archevêque Thomas Becket dans la cathédrale de Cantorbéry en 1170. Elle mêle les tensions entre le pouvoir monarchique et l'Église, l'un et l'autre convoitant le pouvoir de l'autre, les rivalités familiales et amoureuses entre des personnages issus de couches sociales très différentes, allant du hors-la-loi au comte en passant par l'artisan en quête de travail. Le roman bénéficie visiblement des recherches préalables de l'auteur concernant le développement de l'architecture gothique et l'histoire anglaise.

Les bretons, troupes mercenaires (comme les Gallois de l'autre côté) étaient mis devant et la confiance des nobles en ces troupes était très limitée, se battant uniquement pour l'argent et non pour un idéal, on ne pouvait pas trop compter sur eux, souvent les premiers à fuir...

Il faut bien des sous pour acheter de l'hydromel....
Charles Breton en Normandie

p69
"Ou est monseigneur Alan de Bretagne ?"
Alan poussa son cheval en avant. Il dirigeait une force de mercenaires bretons, des hommes déracinés qui se battaient pour leur solde et n'étaient loyaux qu'à eux-mêmes.
"Je vais te mettre avec tes braves Bretons en première ligne, sur ma gauche", annonça Stephen.
William comprit la sagesse de cette mesure : les mercenaires bretons contre les aventuriers gallois, c'était brigands contre brigands.
"William d'Ypres, appela Stephen.
- Monseigneur ?" Un homme brun montant un destrier noir leva sa lance. Il menait un autre groupe de mercenaires, des Flamands, à peine plus fiables que les Bretons, disait-on.
"Tu seras sur ma gauche aussi, dit Stephen, derrière les Bretons d'Alan."

p 73
A sa gauche, au désespoir de William, les Bretons battaient en retraite devant les haches et les massues des Gallois déchaînés qui, poussant des hurlements, se piétinaient entre eux dans leur ardeur à attaquer l'ennemi. L'idée du pillage promis les excitait comme des fous.
Les Bretons, qui devaient se contenter de la perspective d'une autre semaine de solde, se défendaient avec moins d'enthousiasme et cédaient du terrain. William cracha par terre, écoeuré. [...] William, au désespoir, se rendit compte qu'à sa gauche les mercenaires bretons dévalaient la colline, poursuivis jusque dans le canal par les Gallois.