PARTIE 2 : Le jour du deuil

Waouh, super l'illustration !!!!!

On la fait quand la deuxième ? Ca pourrait être le 22 ou le 29 (le 15 ça m'arrange pas, et puis une fois qu'on a posé 22 ou 29 ça nous donnera la date pour Lancedragon, pour ceux qui jouent à Lancedragon).

Je relance la question de la date parce que ça va commencer à être serré là !

JC tu aurais mis la partie de 3.5 le 29/01 d'après un post que j'ai pu voir.

Nico a sa partie de DD4 Royaumes oubliés le 15/01.

Le 22/01 en théorie c'est Lancedragon.

Le 08/01 y a INS de placé, et même si DD4 est en priorité pour moi, Jérôme et Nico jouent aussi à INS, donc c'est râpé pour le 08 (ou alors on joue sans eux. De toute façon, il reste 5 joueurs puisqu'on est 7, et ça va être difficile d'avoir les 7 à chaque date. Faudra peut-être alterner les joueurs. En plus, même si Nico et Jérôme rataient celle-ci, il reste Yves comme meneur, et moi comme défenseur puisque Jérôme s'oriente vers un défenseur).

Le premier vendredi de février, j'ai réservé pour Deadlands.

Eric a écrit:JC tu aurais mis la partie de 3.5 le 29/01 d'après un post que j'ai pu voir.

Ou ca ?
Je propose le 22 janvier ou le 12 février pour la suite.

Moi le 22 ça me dérange pas. En plus tout le monde peut jouer.

Le problème c'est que du coup Yves mettrait Lancedragon le 29. Et Pascal ne peut être à la fois sur Lancedragon et DD 3.5 (si la partie se joue bien le 29. Ca peut aussi être DD 3.5 le 12/02). Maintenant comme je le disais (et qu'on se disait avec Pascal la semaine dernière), réunir les 7 joueurs à la même date sachant nos engagements dans les multiples parties de jdr existantes, ça sera pas toujours évident.

Sinon, le 12/02 rien n'est programmé, mais c'est vrai que j'aurais bien rejoué plus tôt

En ce qui me concerne, le 22/01 ou le 12/02 je devrais être dispo J'ai également hâte de poursuivre l'aventure

Dispo pour les 2 dates !

Disponible le 29/01, 05/02 et 12/02

On met ca le 29 alors ?

Ok pour moi.

Pareil...c ok

Avec un peu de retard, je suis dispo pour le 29 janvier.

Etant donné que la première partie était un test, je vous accorde la possibilité de faire quelques ajustements mineurs sur votre personnage : changer un talent ou changer un pouvoir ....

Merci de préciser si vous souhaiter faire évoluer votre background ce que votre personnage fait pendant 4 ans après le deuil.

OK pour le 29

moi je suis ok pour les dates, par contre le 29 je reviendrais de paris et serais a flers a 19h45 normalement, ce qui fait qu'en me débrouillant bien, je ne serais la qu'au plus tôt vers 21 heure voire un peu plus.

pour vendredi, est ce que quelqu'un peut me refiler l'adresse du club pour que je le rentre sur mon gps pour pas que je me perde

7, 9 rue de la Défense Passive
BP5005 14076 CAEN Cedex 5

merci, tu me sauve la vie, je n'est absolument aucun sens de l'orientation

dis donc MJ, comme ça fait 3 ans qu'on baroude un peu partout, on est peut être plus niveau 1 ?

Si si ...
Ce que vous avez vécu, s'appelle un flashback ... Le scénario ne commence en fait que .... le jour de la commémoration ...

Quatre ans plus tard, vos nuits sont toujours hantées par le souvenir du Jour du Deuil. Vous avez eu beaucoup de chance. Il aurait suffi que vous vous retrouviez quelques centaines de mètres plus à l'est pour mourir comme tant d'autres : vos amis, vos compagnons d'armes et vos ennemis dans cette guerre, sans compter la population du Cyre et tous les soldats présents.
Vos songes ne se limitent pas au cauchemar du Jour du Deuil. Des paroles les accompagnent, un murmure pressant qui vous rappelle que vous n'avez pas été épargné pour rien :

Sept, au bord de la désolation, comme un seul homme contre le rugissement de la tempête.

Ah bon ?!? Des cauchemars ? C'est bizarre, moi je dors très bien

pascal a écrit:dis donc MJ, comme ça fait 3 ans qu'on baroude un peu partout, on est peut être plus niveau 1 ?

Bien essayé

Supputations naines :
Peut-être que l'initiative de Jester, du barde et de Yavathol nous obligerons à nous lancer dans la tour, mais plutôt que de réfléchir sur l'urgence d'y entrer ou non parce que la terre tremble de plus en plus, je suggère de prendre un peu de recul.

Si l'on considère la situation depuis le début :
*un gorille de brume attaque la réception. Il n'y a qu'un seul mort et on n'est même pas sûr que ce soit le fameux gorille en question qui l'ait tué. Peut-être était-ce une diversion... Mais si c'est le cas, on n'y voit goutte dans le plan établi par les gens l'ayant orchestrée. 

*deux indices : en mourrant la brume entourant le gorille forme le dracolithe croisé 4 ans auparavant, dont on ne connaît rien. Peut-être faudrait-il rechercher son origine à l'université qui est juste à côté ? Et il y a peut-être un lien avec la sorcière nécromancienne croisée à la sortie de la tour 4 ans plutôt ? 

Et pour le deuxième indice, on peut remonter la piste de la brume qui nous amène à cette fameuse tour où semble-t-il il y a des gobelins plus actifs que d'habitude mené ? par un homme aux longs cheveux noirs (et au passage, la tour est entourée d'individus louches qui vous menacent à coups de haches quand on leur pose une question).

En conclusion, qu'est-ce qui nous pousse vraiment à rentrer dedans ? Si la tour s'effondre, on pourra pas en théorie y faire grand chose. Si elle décolle, ça veut quand même dire qu'on a à faire à un puissant sorcier, donc pas sûr qu'on soit les plus aptes. En plus, on connaît pas vraiment les buts précis de ces gens (on ne sait pas les raisons de l'agression lors de la cérémonie). Enfin, on a des blessés. 

Si nos 3 comparses n'avaient pas filé si vite dedans, j'aurais été pour aller trouver Ir Gadden et lui parler de la situation. Faire surveiller la tour par ses hommes le temps qu'on se repose, quitte à se porter volontaire pour y pénétrer le lendemain si elle était toujours là. Enfin, se renseigner auprès de l'université sur un symbole dracolithe en lien avec la nécromancie.

Sur ce je bourre ma pipe, et j'écoute les bruits qui viennent de l'intérieur de la tour.

Mon résumé de la partie :

S’il n’y avait cette douleur récurrente dans ma jambe, je
crois que je trouverais le voyage en fulgurant agréable. Est-ce les effluves de
magie qui parsèment l’air ou les cahotements sur la voie, mais la douleur est
lancinante. Supportable, mais presque permanente. Impossible de profiter
complètement du voyage, sans compter Jester qui ne peut s’empêcher de
détrousser tous les gens qui ont un semblant de poche. Je bourre ma pipe, je
ferme les yeux, j’attends que ça passe.


 


Je les ouvre lorsque j’entends Jester et Yavathol
apostropher quelqu’un. Effectivement, sûrement lui aussi invité à la réception,
Ulysse croise à nouveau notre route. Il n’a pas beaucoup changé, l’uniforme en
moins. Un curieux dialogue se forme entre lui et le gnome, où le terme de
cousine a des connotations différentes. Lorsque Yavathol commence à s’en mêler,
je tire une bouffée et je referme les yeux.


 


Terminus, porte des entrailles. Les tours de la ville sont
impressionnantes, et Sharn mérite son surnom. Certaines forteresses des
Bastions de Mror sont grandioses, mais leur taille est ridiculement étroite
comparée à l’étendue de cette ville ; et puis à l’air libre, sans espace
clos au-dessus de la tête, je crois que tout paraît plus impressionnant.


 


Je suis pour nous rendre directement sur les lieux de la
réception, dans les quartiers de l’université, mais mes compagnons sont pour se
divertir et profiter des lieux, la cérémonie n’ayant lieu que le lendemain. Je
me laisse convaincre, et Yavathol et Jester partent devant, le premier dans de
longues enjambées, évitant aussi gracieusement les détritus au sol que s’il
devait esquiver une racine ou une fougère, et l’autre multipliant les foulées,
comme un chien fou, allant de droite et de gauche pour tout voir, tout entendre
et tout sentir. Rien que de les regarder j’en ai mal à la jambe. Néanmoins,
contrairement à ses dernières années, j’ai un compagnon de solitude, Ulysse
semblant plus enclin à prendre son temps. Nous marchons donc, paisiblement,
sans converser.


 


Un son issu de la foule du marché devant nous vient alors
briser ce moment de quiétude. Une rémanence vieille de quatre ans surgit dans
nos cerveaux, et d’un élan commun Ulysse et moi nous glissons dans l’échoppe la
plus proche. Nous achetons tout ce qui nous passe sous la main, espérant tant
bien que mal reporter la rencontre à venir, mais le barde finit par nous
retrouver. Lui aussi n’a pas changé, ni son timbre de voix non plus, ni son
exubérance. Nous échangeons les formalités d’usage que se doivent de vieux
compagnons longtemps éloignés, puis nous nous asseyons à une table dans une
auberge pour casser la croûte. La journée a été presque parfaite.


 


Lorsque le lendemain nous descendons de l’engin volant
appelé coche et qui nous a transporté de notre lieu de repos à la tour où se
déroule la réception, le discours a déjà commencé. Nous prenons place sur la
terrasse, essayant de ne pas déranger l’orateur, sauf Jester qui ne peut
s’empêcher d’aller discourir avec le colossal forgelier tout au fond. Je le
tiens à l’œil, je vois que Yavathol en fait autant, et j’aperçois au passage
notre ami Nakamelk ; je note aussi l’absence de Lee.


 


Un cri de frayeur interrompe le discours, puis la large
porte de bois explose en mille morceaux, laissant apparaître une brume
blanchâtre opaque. La panique emplit les lieux et tous les convives se ruent
vers l’escalier de sortie tandis que je vais m’attaquer avec mes compagnons à
la créature qui semble évoluer parmi la brume. Le combat est âpre, et je frôle
la mort de près. Lorsque la créature - un gorille immense aux longs crocs et au
front orné de quatre cornes - périt enfin, son corps se désagrège en lambeaux
de brume dont les volutes forment le dracroglyphe aperçut quatre ans plus tôt
dans la tour, le jour fatidique.


 


A peine ai-je le temps de me faire soigner, de réfléchir à
notre situation, et de tirer une taffe à ma pipe laborieusement bourrée à une
main, que mes compagnons décident de remonter la trace de la créature. Je suis
fortement contrarié de devoir les suivre, le corps couvert d’hématomes gros une
tête de gob, ma jambe plus douloureuse que jamais et un bouclier que mon bras
peine à soulever.


 


La piste nous mène vers les bas-fonds de la ville, et les
individus régulièrement interrogés ont tous aperçu une brume étrange, d’où a pu
sortir le mot désolation, et son origine semble être une tour où les activités
gobelines ont redoublé ces derniers temps, sous la conduite d’un homme brun aux
cheveux longs.


 


La journée ayant décidé d’être contrariante, lorsque
j’interroge un passant afin de savoir ce que sont ces bruits et ces odeurs
venant de la tour - prenant pourtant bien soin d’ôter ma pipe pour qu’il me
comprenne - celui s’offusque d’une manière fort peu courtoise ; à l’aide
d’une hache. Evidemment, une fois la bande de ce malotru mise au tapis, mes
compagnons ne peuvent s’empêcher d’ironiser sur cette faculté qu’ont les nains
d’être des gens bourrus. Je laisse passer l’averse, mais un je ne sais quoi me
dit que je n’ai pas fini d’en entendre causer.


 


Des tremblements commencent à apparaître alors de façon récurrente,
et l’épicentre semble en être la tour. Les avis des uns et des autres sont
réservés sur la nécessité d’entrer immédiatement ou non dans la tour, mais
Jester n’en faisant encore qu’à sa tête, il s’engouffre dans la porte du
sous-sol qu’il vient de découvrir. Yavathol part l’aider et le barde d’un
tempérament trop curieux ne peut s’empêcher de les y suivre.


 


Cette affaire étroitement liée aux évènements d’il y a
quatre ans ne peut que m’intriguer et sûrement apprendrai-je des informations
aptes à m’aider à tenir mon serment. Mais je ne suis pourtant pas sûr que la
meilleure solution ait été de se jeter dans la gueule du loup…