Les burlesques aventures d'Archibald

Tu vois patron, j’en ai une bien bonne pour toi. Surtout si tu me ressers un p’tite bière, hin, hin, hin…

Allez quoi, elle est vraiment extra mon histoire !!! Non, non, je t’assure, ça parle ni d’un de mes cousins, ni d’un de mes grands oncles ni même d’une de mes arrières grands-mères.

Alleeeeeez, pour m’humidifier le gosier ???? T’es vache patron, j’ai compris, je commence et on verra après.

Mesdames et messieurs, sires et moins sires de cette auberge, je vais vous conter l’intrépide aventure qu’il est arrivé à mes amis il y a peu.

Le décor, vous le connaissez ! C’est cette ville, cette maudite ville de Mordheim qui a fait plus d’infortunés que de fortunés mais qui ne cesse d’attirer les incroyables aventuriers que nous sommes tous ! Santé !

Les héros les voici :

La taupe, un vieux mineur décati dont les rides sont autant incrustées de charbon que le dessous des bras de la grosse Marthe le sont de poils ! Mais il reste en lui des parcelles de force insoupçonnées et sa pioche pourrait perforer le casque de n’importe quel chevalier du chaos !

A bord de son canasson aussi prompt à labourer le corps d’une armée orque qu’un champ de blés, l’incroyable Armand de Maupertuis. S’il ressemble à n’importe quel gueux fraîchement débarqué de sa cambrousse – ce qui est le cas évidemment – son courage n’a d’égal que son incroyable bêtise à se jeter dans le tas des ennemis. Vous l’avez deviné, c’est un fier bretonnien sur lequel on peut compter.

Il y a aussi Elendel, archer elfe émérite ayant l’incroyable capacité de toujours trouver un perchoir d’où harceler ses ennemis… perchoir qui le met aussi bien à l’abri, cela va sans dire !!!!

Parmi mes amis elfes on trouve aussi la magicienne Elween, aux pouvoirs redoutables. Elle perce de flèches magiques ses ennemis, les endort ou prend leur contrôle, et traque le chaos dans les moindres recoins ; et y en a des recoins à Mordheim, heureusement que l’espérance de vie des elfes et plusieurs milliers de fois supérieure à l’âge cumulé auquel vous vivrez tous ici présents… Je dois aussi ajouter deux choses : sa cape d’une blancheur immaculée est magique, et si jamais vous la croisez soyez vigilants, vous verrez, sa cape n’a aucune tâche. Elle a une cape magique anti-tâche !!!!

La deuxième chose, elle est accompagnée de son fidèle garde du corps dont le courage n’a d’égal que sa foi en la vérité, j’ai nommé votre bon serviteur : Archibald ! Santé !

Bon, je l’ai mérité cette bière, patron ? Est-ce que je l’ai mérité mes amis ? Oui ? Merciiiiii ! Allez balance la tournée générale patron, c’est parti pour une rocambolesque histoire !!!!

Suite aux appels implorants
De Marcus le Sergent
Cinq compagnons vaillants
Répondirent présents

Dans l’infâme et maudite cité
Nous devions promptement récupérer
Le seul et unique rescapé
D’une attaque skavens embusqués

Dès le début menacés
Nous avons été
Par des orques armés
Menés par un sorcier

Marcus à toute jambe a filé
Bourré de stress il était
Maupertuis ose et rit
Et deux orques il a occis
Elendel trois flèches tira
Et d’aucun orque ne trépassa
Elween lança des sorts
Et les orques préparèrent leurs morts
Enfin de la dague et du tromblon
Archibald perça de deux orques le fion

Plus tard en vrille c’est parti
Des ruines sortirent des ennemis
Mené par l’homme qu’on crut péri
Et pour lequel nous sommes partis

Ce dernier géant et poilu
Et massif il était devenu
Animé par une pierre déchue
Qui par malédiction le mu

Sorts, flèches, mitraille on lança
Pioche, lance et dague on trancha
Et l’ennemi affaibli trépassa
Non sans que le poing du géant là
D’un seul coup la tête de Marcus éclata

Du corps velu et maudit
Après ouverture et magie
La pierre des étoiles git
Près du cœur sans vie

Une sombre menace
Sur une Mordheim lasse
A nouveau se met en place
Mais les héros font face
Et s’en sortiront comme des as

Très bon!! Tu as mérité ta bière!!

hum, "ami" halfling, tu sais bien qu'il y a des choses qu'il vaut mieux garder "secrète", comme cette pierre improbable que ton imagination débordante à inventé, n'est ce pas ?

Mais bien sûr, c'est pour mettre un peu de dramaturgie dans l'explication de la disparition du Sergent Marcus. Ca ne faisait pas glorieux de dire qu'il avait simplement été trahi par ses hommes.

Très bon ^^ continues

Giovanni, je le dis vraiment à la "taverne" et de cette manière là !

Au moins ça laisse un doute sur l'avenir de Marcus ^^ peut-être est-il encore en vie se demande les badauds de la taverne ^^

Excellent récit cher Archibald! Bravo pour tes rimes!

Je vais juste t'embêter en te demandant si tu peux modifier l'écriture du nom de ma magicienne en Elween Merci bien l'ami

Le deuxième récit d'Archibald, plus sobre sur la forme mais tout aussi truculent sur le fond

Décalotter… C’est un mot intrigant décalotter. Il signifie découvrir le petit bout.

Toute une race de notre plat monde est terrifiée à l’idée d’entendre ce mot. Les femmes le prononcent le soir pour faire peur aux enfants, comme chez nous on utilise la figure de l’ogre ou du croquemitaine. Cette race, savez-vous laquelle est-ce ? Vous ne devinerez jamais… Les orques ! Je vais vous conter l’origine de ce traumatisme qui marquera toute une race jusqu’à la fin des temps.

Alors qu’une noble quête était confiée à mon amie elfe hiérophante – ça n’a rien à voir avec un éléphant ou un oliphant, et elle se vexe quand on lui fait la remarque, alors je vous en conjure, ne demandez pas d’explications – dont l’objectif consistait à récupérer une plante nécessaire à la concoction d’une potion visant à sauver la vie de la femme d’un botaniste, mes amis et moi avons pénétré au cœur de Mordheim jusqu’à une serre.

Au cœur de ce lieu à l’atmosphère paisible se trouvait un arbre d’une dizaine de mètres au tronc aussi large que la pièce principale de cette taverne. Et à son faîte, une cabane. Evidemment nous allâmes voir ce qui s’y trouvait. Tandis que nous fouillions les lieux, notre chasseur elfe ainsi que notre pilleur nain tombèrent dans un piège rudimentaire : un trou. Alors que le bretonnien et l’éléphante se précipitaient à la rescousse, de sombres et viles peaux-vertes nous tombèrent dessus.

Mes amis étaient encerclés. L’oliphante lança sorts sur sorts tandis que le fier bretonnien chargeait en plein cœur de la mêlée pour laisser le temps à nos deux amis piégés de se dégager.

Et votre brave serviteur direz-vous ? Une masse sombre l’encerclait. Je fis feu avec mon tromblon, abattant d’un seul coup plusieurs créatures et provoquant l’effroi dans les rangs ennemis. Puis des créatures plus bêtes que les autres entamèrent l’ascension, mais j’en tuais une, deux, trois, quatre,… jusqu’à ce que mon pistolet n’ait plus de munitions. Après quelques instants, les orques se rendirent à l’évidence, j’étais désarmé. Les peaux-vertes criaient vengeance pour la dizaine de camarades tombaient sous mes coups.

Mais ils avaient négligé ma taille et cette arme extrêmement redoutable. Voyez-vous cette petite calotte qui sert à protéger ce crâne si prodigue à vous narrer des histoires ? Voyez-vous cette légère fissure sur le haut ? Oh oui, je vois des bouches béates et des étincelles de compréhension dans les yeux de certains. Effectivement, cette calotte a défoncé tellement de petits bouts qu’elle a traumatisé les orques à jamais.

Les marches étaient étroites et les orques devaient passer un à un. Chacun leur tour, ma calotte bien enfoncée sur la tête, j’attendais que l’ennemi arrive sur le palier et VLAN ! D’une poussée vers l’avant je me propulsais dans l’entrejambe et le peau-verte chutait en se tenant le bout brutalement retroussé. Une douzaine de victimes plus tard, les orques arrêtèrent leur assaut en prononçant d’étranges mots dans leur langue si moche : DAI KA LO T. Puis dans un cri de panique prononcé à l’unisson, les peaux-vertes prirent la fuite, sauvant mes amis d’un encerclement qui devenait difficilement supportable.

Voilà, vous savez tout sur l’origine du mot décalotter et de l’effroi qu’il provoque chez les orques. Et un conseil, ne voyagez jamais en territoire orque sans une calotte !

Excellent !

oh oh c'est bon mon petit ami

Eh barman, ouais, là, ici ! Mais tu l’fais exprès ? Oui, c’est encore moi ! Non, j’suis pas mort ! Mais dites-donc barman, pour un peu je me vexerai, ça fait pas vraiment soupir de soulagement ça…
Enfin, je suis sûr que tu te demandes la provenance de cet extraordinaire, résistant et impressionnant gilet que je porte, n’est-ce pas ?
Laisse moi te conter cette histoire à toi et à tous tes clients, et sers-moi un lait de poule le temps que je monte sur cette table.

Mes amis, mes amis, votre attention s’il vous plaît ! Quand on part à l’aventure, surtout dans Mordheim, il faut du courage ! Des tripes ! De la vigilance ! Des amis sur qui on peut compter mais aussi, et c’est ce qui différencie mes amis et moi de vous tous ici présents, c’est de l’ingéniosité !!!! Oui, être aventurier, c’est aussi être inventif, faire la part belle à l’imagination et à l’improvisation. Sinon on n’est qu’une grosse brute… ou un couard.

Voyez-vous ce magnifique gilet à la fois souple et résistant, et bien si je le porte aujourd’hui c’est grâce à la subtile ingéniosité dont mon amie Elween l’éléphante, le fier Armand De Maupertuis et moi-même fîmes preuve. Car voyez-vous, lors notre dernière quête il a fallu que nous récupérions un anneau magique logé dans la canine gauche de la machoire d’un crocodile de 35 pieds de long caché sous le pilier du pont central. Sans ingéniosité, il faut se rentre à l’évidence, la bête est inaccessible.

Et bien nous avons inventé la pêche au crocodile avec halfling comme appât !!! Attaché à une corde reliée au fier destrier de mon ami Armand, je sautais tel un martin-pêcheur sur sa proie et pénétrais dans les flots tumultueux directement jusqu’au précieux anneau. Dans un même élan j’ôtais le scintillant objet de la canine effilée longue comme mon bras et d’un coup de rein évitais la terrible mâchoire qui aurait découpé un taureau en deux.

Malheureusement, une dent de la bête se coinça dans ma ceinture. M’accrochant à l’encolure de la bête, j’envoyais le signal convenu à Armand en tirant trois coups sur la corde. Un duel s’engagea alors entre la féroce créature et le fidèle destrier de mon compagnon tandis que je tentais de retenir tant bien que mal ma respiration. Mais la bête était résistante : il fallut que je la harcèle de plusieurs coups d’épée et qu’Elween lui envoie plusieurs sorts avant que le crocodile ne cédasse devant la puissance d’un fier représentant des équidés bretonniens.

Lorsque je fus remonté avec le crocodile, je laissais mon elfique amie Elween faire usage de ses pouvoirs d’éléphante afin d’analyser le magique anneau tandis que je découpais dans la peau de la créature de quoi me confectionner ce somptueux gilet.

Et voilà mes amis, l’importance de l’ingéniosité ! A vot’ bonne santé mes braves !!!!

Si cette histoire est vrai le halfling, alors la tournée est pour moi !! s'époumona le barman.

Et comment ! Tiens, touche ce gilet ! C'est pas de la peau de gob' ça !

J'espère qu'on en tirera un bon prix de ton anneau.........un cheval de guerre c'est 500 CO.

Faut attendre un peu, si la personne qui a perdu l'anneau entend cette histoire, il recherchera un halfling en peau de croco, un bretonnien du nom de Maupertuis et surtout une elfe éléphante (qui est un peu la repère avec son costume blanc déchiré et sa tâche de sang à cause de son nez qui coule la magie)

Eric a écrit:Faut attendre un peu, si la personne qui a perdu l'anneau entend cette histoire, il recherchera un halfling en peau de croco, un bretonnien du nom de Maupertuis et surtout une elfe éléphante (qui est un peu la repère avec son costume blanc déchiré et sa tâche de sang à cause de son nez qui coule la magie)

Namého! ça suffit Archi de m'appeler l'éléphante! C'est hiérophante voyons, un peu de respect. Et pis ça arrive une épistaxis! La prochaine fois je ne te soigne pas je te préviens !

mes amis, j'ai comme l'impression que votre petite sortie sans moi était amusante, j'aurais bien voulu être là, mais autre chose m'occupait à ce moment
je vous en reparlerais plus tard, mais descent de là, p'tit, tu vas tomber

Oui ton sérieux a manqué! Imagine ce que j'ai vécu seule face à ces deux-là!

Encore une fois Armand a foncé dans le tas sans qu'on n'ait le temps de se concerter et Archi a pleuré ses saucisses cramées (ça il ne s'en vante pas hein :p) signe que la mission commençait sous de mauvaises augures

Mais oui personnellement je me suis bien amusée

Oui, j'ai cramé mes saucisses (un 97 sur mon jet de cuisine) du coup ça m'a porté la poisse et je me suis fait défoncer lors du premier combat. J'ai quand même fini par tuer un brigand (dans le dos alors qu'il était déjà bien entamé ).

On notera quand même que, alors qu'on n'était que 3 joueurs : un mec de corps à corps (Renaud), une sorcière d'un bon niveau (mais pas fait pour le corps à corps) et un halfling (fait... fait... ben un halfling quoi), Giovanni nous a quand même calé :
*deux combats contre des brigands
*un combat contre un crocodile géant
*un combat contre deux skavens et un rat ogre

Vous voyez le groupe à moitié vide, je le vois à moitié plein.

Un magnifique écuyer qui méritera pleinement son grade de chevalier, un halfling capable de faire mordre le poussière à des orcs à la pelle, et une magicienne capable d'endormir tout ce qu'elle touche, et de lancer des rayons de lumière à distance en plus personne n'est mort

Promis le prochain peu de combat mais vu le groupe (qui est obligé de faire un jet d'intelligence pour se souvenir de ce que je viens de dire tellement ils écoutent pas :p) enfin voilà quoi :p

Tu peux faire autant de combats, ce n'est pas le souci, c'est pour ce scénario précis où je m'attendais à peu de combats. Mais finalement on s'en est sorti (même si j'ai failli mourir deux fois).

Tu prouves une fois de plus l'ami que les petits hommes sont plus tenaces qu'on ne le croit

Ma foi, je dois reconnaître que l'halfling est plus coriace que le gueux bretonnien....faudrait qu'on en recrute dans nos armées, pour tenir les premières lignes